Parolesde la chanson La RĂ©siliation par Ben MazuĂ©. D'abord, il y aura le manque. CollĂ© Ă la peau, chevillĂ©, Ă nous pourrir la vie, chacun de son cĂŽtĂ©. Ă questionner ce choix, celui d'ĂȘtre parti, et de s'ĂȘtre quittĂ©. Comme si c'Ă©tait pas assez dur de se sĂ©parer, de changer d'existence, d'accepter de renoncer Ă l'Ă©ternalitĂ© de
Contente de vous faire rire ,mĂȘme involontairement , çà m'enchante d'Ă©veiller en vous cela ! A dĂ©faut d'ĂȘtre intelligente , de pas comprendre se que vous dites , j'ai au moins cette qualitĂ© , grĂące Ă vous mes nuits seront meilleures , quelle bĂ©nĂ©diction de vous avoir croisĂ© sur mon chemin ....GrĂące Ă une tite bite oups ....ma puĂ©rilitĂ©....c'est plus fort que moi , dĂ©cidĂ©ment je suis incorrigible lolPar contre , çà me chagrinne , mais je vous trouve toujours pas drĂŽle mince quand mĂȘme ; toujours pas une once d'humour ne transpire dans vos Ă©crits , Allez un p'tit effort .... C'est la teubĂ© qui vous le demande
Aâ Au propre. 1. Usuel. Qui produit une impression piquante, dĂ©sagrĂ©able sur les organes des sens. a) Qui produit une impression piquante, dĂ©sagrĂ©able sur le goĂ»t. [En parlant d'une substance : boisson, aliment, etc., le plus souvent altĂ©rĂ© (e)] BiĂšre, lait, vin aigre; devenir aigre : 1.
Aller Ă la page 1 ... 6 ... 9, 10, 11 ... 19 ... 28 InvitĂ©InvitĂ©Lun 1 Juil - 2228Tout se passait bien. Tout allait de mieux en mieux entre eux et il a suffit d'un coup de fil pour que tout dĂ©rape. Ou plutĂŽt pour que tout reparte au point de dĂ©part entre eux. LĂ oĂč leurs entrevues Ă©taient toujours houleuses. Quand ils se gueulaient dessus et se traitaient presque de tous les noms. Oui, effectivement, la Elsa chiante Ă©tait de retour. Mais bon. Comme on dit, chassez le naturel... blablabla. Mais la diffĂ©rence aujourd'hui, c'est qu'Elsa n'a aucune envie de rester fĂąchĂ©e avec lui. Mine de rien, elle s'est attachĂ©e Ă ce bougon solitaire tatouĂ©. Et elle s'en veut de laisser sa nature refaire surface comme ça. Mais c'est trop tard. C'est fait. Evidemment qu'elle panique Ă l'idĂ©e de rencontre les parents de Vice. C'est normal non ? Elle n'a jamais rencontrĂ© les parents d'un petit ami. Ou comme lĂ , en l'occurrence, d'un plan cul. Mais Vice a Ă©tĂ© clair. Ses parents ne savent rien de leur relation aussi tordue puisse-t-elle ĂȘtre. Ce qui est un bon point en fait. Il faut qu'elle arrĂȘte de se mettre la rate au court bouillon pour si peu. Elle n'est rien. "Juste" la nana qui chante avec Fakir de temps en temps. Une "amie" Ă la limite. Ok. Ca va le faire...Le silence retombe dans l'habitacle et Elsa prend sur elle et cogite. Ca va le faire... Ca va le faire... Elle ne cesse de se rĂ©pĂ©ter ces mots. Il n'y aucune raison pour que ça n'aille pas. Ils sont amis, elle vient ici en vacances. Point. Et avec un peu de chance, ils ne vont pas rester trop longtemps et elle pourra rĂ©ellement profiter de ses vacances dans le chalet de son tatouĂ© prĂ©fĂ©rĂ©. Proposition d'une partie de baise pure et dure et Vice accepte, aprĂšs quelques longues minutes d'hĂ©sitation. Ou plutĂŽt de refus au dĂ©part est difficile vu la dispute qu'ils viennent d'avoir mais malgrĂ© tout, viens vite tout de mĂȘme. CoĂŻt rageur, pĂ©nĂ©tration brutale mais plaisir toujours au sommet. Ils jouissent, l'un comme l'autre. Elsa peu de temps aprĂšs Vice qui reste figĂ© en elle quelques secondes ne peut s'empĂȘcher de sourire la blonde. Non pas parce qu'elle croit avoir gagnĂ© une bataille mais bien parce qu'elle aime tout simplement le sentir contre elle. De ce fait, elle s'en veut encore plus mais n'engage aucun mouvement de tendresse envers lui cette fois. Elle se dit qu'il n'en veut certainement se retire et reprend sa place avant de se rhabiller. Elsa fait de mĂȘme, attache sa ceinture tout comme lui et le silence retombe. C'en est presque gĂȘnant. Ils viennent de tirer un coup, simplement. Aucun mot Ă©changĂ©. Aucune tendresse. Et... ça lui manque Ă la blonde qui s'est habituĂ©e Ă quelques gestes plus gentils/ pinçant les lĂšvres, elle le regarde mais dĂ©tourne la tĂȘte rapidement. Pendant plusieurs minutes, elle regarde le paysage et prend une grande inspiration avant de le regarder une nouvelle fois. Putain d'Ă©go de merde ! Allez, tente ma grande ! Au pire, il t'envoie chier. VoilĂ ce qu'elle se dit. Ca ne peut ĂȘtre pire que lĂ de toute elle dĂ©tache sa ceinture et se rapproche un peu plus de lui avant de dĂ©poser un baiser dans son cou. "J'suis dĂ©solĂ©e d'avoir rĂ©agit comme ça." Elle pose son front contre la tempe du tatouĂ©, tĂąchant de ne pas le gĂȘner alors qu'il conduit. "J'te promets d'ĂȘtre exemplaire devant tes parents. Si tu veux, je parle mĂȘme plus !" De toute façon, elle ne comprendra pas ce qu'ils disent alors oui, il est possible qu'elle ne parle pas du se dĂ©cale et le regarde. Elle sait qu'ils sont sur le point d'arriver. D'ici quelques minutes peut-ĂȘtre mĂȘme quelques secondes. "Dis-moi que tu me pardonnes... S'il te plait..." Oui, il a bien entendu. C'est la premiĂšre fois qu'elle cherche Ă avoir son pardon. Elle en a besoin. Elle a besoin de lui. De cette intimitĂ© rassurante et de cette presque complicitĂ© qu'ils avaient rĂ©ussi Ă trouver tous les deux. InvitĂ©InvitĂ©Lun 1 Juil - 2229Only & ViceIl a beau ĂȘtre finalement assez vite calmĂ© le Vice, il n'en reste pas moins tendu et crispĂ©. Pas tout Ă fait prĂȘt Ă lui parler de tout et de rien, mĂȘme s'il n'est plus complĂštement fĂąchĂ© contre elle. Il est plutĂŽt dans la phase oĂč il doit digĂ©rer le truc Ă prĂ©sent. Avant de pouvoir complĂštement passer outre au point de parvenir Ă discuter de nouveau de tout et de rien avec elle. Ce qui n'est pas encore complĂštement gagnĂ©. Il n'oublie pas quelle emmerdeuse elle sait si bien ĂȘtre la blonde. Alors aussitĂŽt aprĂšs l'orgasme, le tatouĂ© s'Ă©loigne du corps fĂ©minin pour retrouver sa place dans son propre siĂšge. Bien vite de nouveau concentrĂ© sur la route devant lui. Il conduit de nouveau tranquillement. Et surtout, prudemment. Il ne tient toujours pas Ă avoir le moindre accident. MĂȘme le genre qui ne causerait que des dĂ©gĂąts matĂ©riel. Il tient quand mĂȘme Ă sa bagnole. Et il aimerait arriver assez vite Ă destination Ă©galement, tant qu'Ă faire. AprĂšs ce voyage qui lui a paru durer une Ă©ternitĂ©. MĂȘme s'il y a eut une pause pour faire la fĂȘte, baiser, dormir et bouffer entre est toujours trĂšs concentrĂ© sur la route qui dĂ©file sous ses yeux, quand il entend Elsa dĂ©faire sa ceinture. Il n'a pas le temps de tourner la tĂȘte vers elle, qu'elle est dĂ©jĂ penchĂ©e vers lui pour dĂ©poser un baiser au creux de son cou. Un baiser des plus tendres qui a le don de le faire frissonner un peu. C'est agrĂ©able. Presque trop agrĂ©able ! Mais il n'a Ă©videmment rien contre ça. Elle prend enfin la parole pour s'excuser de la façon la plus claire qui soit, de sa rĂ©action. Et pose son front contre sa tempe. De quoi l'attendrir un peu le grand tatouĂ©. MĂȘme s'il ne le reconnaĂźtra certainement pas de sitĂŽt ! Toutefois, il se dĂ©tend de façon significative. MĂȘme s'il ne rĂ©pond encore rien pour le moment. Elle lui arrache quand mĂȘme un bref soupir quand elle affirme qu'elle se tiendra Ă carreau et ne parlera pas devant ses parents. T'es pas capable de faire ça Elsa. Le ton est de nouveau Ă l'ironie plus taquine que mauvaise de son cĂŽtĂ©. Il va Ă©viter de rester campĂ© sur ses positions et de jouer au bornĂ© de service. Ca ne l'avancerait Ă rien de toute grimace un peu quand elle insiste en lui demandant de lui pardonner. Il se voit mal lui dire aussi clairement que ça ces mots lĂ . MĂȘme s'il les pense au moins un peu. Il ne va certainement pas faire une montagne de "si peu". On va arrĂȘter d'en parler. Qu'il se contente de lui rĂ©pondre en lui accordant un bref regard. Il n'est pas tellement capable de faire beaucoup plus que ça pour le coup. Mais il vient quand mĂȘme loger une main sur sa cuisse. Façon de lui faire saisir qu'il n'est pas rancunier des masses non plus. Qu'il ne va rĂ©ellement pas lui tenir rigueur de leurs derniers -violents- Ă©changes. T'es au courant qu'il n'y aura pas que mes parents ? Que j'ai sept frĂšres et soeurs ? Histoire de changer de sujet ... Mais de surtout bien la prĂ©venir de ce qui l'attend. Qu'elle n'aille pas s'imaginer qu'elle ne va vraiment devoir composer qu'avec un couple sympa de suĂ©dois. Il ne sait mĂȘme plus ce qu'elle sait dĂ©jĂ de lui ou non. Parce qu'il ne sait mĂȘme pas si elle a pu Ă©ventuellement lire ou apprendre des choses sur son compte, d'autres façons. InvitĂ©InvitĂ©Lun 1 Juil - 2229Elle sent bien que malgrĂ© la baise qu'ils viennent d'avoir, Vice est encore un peu... comment dire... tendu ? Ă©nervĂ© ? Et Elsa s'en veut, tout naturellement. Elle Ă©tait Ă deux doigts de tout gĂącher, qu'il fasse peut-ĂȘtre mĂȘme demi-tour pour la ramener Ă l'aĂ©roport. Elle a changĂ© Ă son contact, elle s'en rend compte. Certainement en bien pour qu'un mec puisse la supporter autant que Vice peut le faire, mĂȘme si c'est assez compliquĂ© pour elle, Elsa prend sur elle pour revenir vers lui. Elle s'excuse et Vice doit bien comprendre par ces gestes et mots qu'elle ne le ferait pas pour tout le monde ! Il ne dit rien quand elle l'embrasse tendrement dans le cou. Mais elle le sent se dĂ©tendre un peu quand elle pose sa tĂȘte contre sa tempe. Elle s'en veut, clairement. Et promet de se tenir Ă carreaux, de ne mĂȘme plus parler s'il le souhaite. La rĂ©ponse qu'il lui donne la fait relever la tĂȘte et elle sourit. "Ouais, c'est possible. Mais y'aura la barriĂšre de la langue dĂ©jĂ donc c'est quand mĂȘme possible que je parle pas beaucoup !" Ce qui fera des vacances au tatouĂ©, sans aucun continue sur sa lancĂ©e la blonde, en lui demandant de lui pardonner. Il grimace, elle sourit. Elle sait trĂšs bien qu'il n'est pas Ă l'aise avec ce genre de "trucs" et s'en amuse un peu mĂȘme si ce n'Ă©tait pas le but premier et qu'elle est rĂ©ellement sincĂšre dans ses mots. "Ok." Oui, arrĂȘter d'en parler semble ĂȘtre la meilleure chose Ă faire effectivement. Et quand il vient placer une main sur la cuisse de la musicienne, Elsa comprend qu'il lui pardonne. Pas besoin de parler, il vient de le faire, Ă sa façon. Elle pose alors ses yeux sur cette main puissante posĂ©e dĂ©licatement sur sa cuisse et elle sourit, encore une fois. C'est dingue quand mĂȘme comme un simple geste comme celui-ci peut faire du bien. Du coup, elle ne bouge pas. Elle pose plutĂŽt sa tĂȘte contre son Ă©paule, regardant la route avec lui et replongeant dans le silence. Mais cette fois, il n'a rien de pesant ou de gĂȘnant. Tout au contraire. Il est salvateur. Bon. Ce petit moment de tendresse est apprĂ©ciĂ© en silence, par les quand il rompt celui-ci en l'informant qu'il n'y aura pas "que" ses parents, Elsa relĂšve rapidement la tĂȘte et le regarde. "Euh... Mh mh... Ok... Pas de soucis. Vraiment !" Mon cul ouais ! VoilĂ qu'elle panique de nouveau. Mais cette fois, elle ne dit rien. Et tente mĂȘme de ne rien laisser transparaitre. Pas si simple... Il faut dĂ©tendre tout ça et rien de mieux que de connaitre un peu les gens chez lesquels on va non ? "Je savais que tu avais des frĂšres et soeurs mais j'pensais pas qu'ils seraient tous lĂ ... Est-ce que tu veux me parler un peu d'eux avant qu'on arrive ? Y'a des choses que je devrai savoir ?" C'est bien Elsa. Tu fais des progrĂšs !La famille au complet... Manquait plus que ça. Autant les parents, elle aurait pu gĂ©rer mais lĂ ... SEPT FRERES ET SOEURS ???? SEPT QUOI !!!!! OH MY GOD ! Tout Ă l'heure elle paniquait lĂ©gĂšrement, lĂ ... son rythme cardiaque est tellement rapide qu'elle a l'impression qu'elle pourrait faire un malaise. Mais elle ne dit toujours rien sur sa "panique". Elle tente de garder le contrĂŽle et reste proche de lui. Mais quand il commence Ă tourner vers une maison... elle prend une grande inspiration. Le moment de vĂ©ritĂ© arrive... Et comme ils ne sont supposĂ©s n'ĂȘtre que des amis, elle lui dĂ©pose un baiser rapide dans le cou encore oui parce qu'elle adore ça et reprend sa place, style de rien. InvitĂ©InvitĂ©Lun 1 Juil - 2230Only & ViceIl affiche encore un sourire relativement ironique le tatouĂ©, quand la blonde lui rappelle qu'il y aura la barriĂšre de la langue. Il n'y a que ma mĂšre qui ne maĂźtrise pas l'anglais. Elle n'aura donc pas cette aide lĂ pour se retenir de parler. Et puis il ne fait aucun doute que certains membres de sa famille voudront Ă tout prix discuter avec elle pour faire un peu connaissance. Et peut-ĂȘtre en profiter pour casser du sucre sur le dos du musicien, tant qu'Ă faire. Pourquoi se priver ? Ils sont finalement en train de faire la paix pour de bon tous les deux. Histoire que les choses soient beaucoup plus supportables une fois qu'ils seront dans sa famille. Si ça ne s'Ă©tait pas arrangĂ©, il l'aurait dĂ©posĂ© au chalet plutĂŽt. Il se voit mal expliquer Ă ses parents qu'elle est devenue hystĂ©rique rien qu'Ă l'idĂ©e de tous les rencontrer. MĂȘme s'il y a une certaine logique dans tout ça. Le pire aurait Ă©tĂ© d'avouer qu'il n'a rien fait pour la calmer. Au contraire. Ils se sont disputĂ©s comme deux abrutis. Ou ... Comme un couple. Aussi terrible que cela puisse ĂȘtre. C'est bel et bien ce Ă quoi ils ont ressemblĂ© pendant quelques restent mĂȘme relativement proches puisqu'il pose une main sur sa cuisse et elle, sa tĂȘte sur son Ă©paule. Le calme est revenu, c'est le plus important Ă constater et Ă retenir de toute cette situation qui Ă©tait tendue au possible jusque lĂ . Il sent bien qu'elle se tend quand il mentionne la prĂ©sence de tous ses frĂšres et soeurs. Mais lĂ , pour le coup, c'est parfaitement justifiĂ©. Il peut tout Ă fait comprendre que l'idĂ©e de se retrouver au milieu d'une famille nombreuse soit terrifiante. Surtout quand la famille en question n'a pas la mĂȘme langue maternelle que soi. Vice, pourtant, ne s'inquiĂšte pas du tout. Elsa est super sociable. Et sa famille ... Est une famille chouette quand mĂȘme. Famille nombreuse, famille heureuse Ă ce qu'il parait. Pour le coup, ça ne se vĂ©rifie pas trop mal dans le cas de sa famille Ă lui. Y'a pas grand chose Ă dire. J'pense pas utile de te donner tous les prĂ©noms, les statuts maritaux et le nombre d'enfant de chacun. Impossible que tu te rappelles de tout ça. Surtout qu'ils sont sur le point d'arriver. Mais ça, il se garde bien de le lui dire. Elle va vite s'en rendre compte d'elle j'te rassure, j'ai des soeurs cĂ©libataires avec lesquelles tu t'entendras trĂšs bien. Et pas de frĂšre cĂ©libataire. Ce qui, il ne saurait dire pourquoi, le soulage Ă un certain niveau quand mĂȘme. Il aurait trop peur de tester de nouveau sa possessivitĂ© Ă son encontre, comme c'est arrivĂ© la veille au soir. Surtout avec un frĂšre ... Quant Ă la mention de ses soeurs, il la fait pour d'autres raisons. Pour la rassurer quant au fait qu'ils ne seront pas les seuls cĂ©libataires dans les parages. Ils ne vont pas forcĂ©ment avoir l'air d'un couple sous prĂ©texte que tout le monde le sera. J'espĂšre que t'es calmĂ©e pour de bon parce qu'on arrive. Qu'il dit alors qu'il vient de passer le portail et de s'engager dans une longue allĂ©e. Qui mĂšne tout droit Ă une grande bĂątisse rouge typique de la SuĂšde. Il se retient de lui voler un baiser ou d'avoir un autre geste tendre rassurant Ă son encontre maintenant qu'ils sont lĂ . Il retire plutĂŽt sa main de sa cuisse et ne tarde pas Ă descendre de voiture. Ils n'ont mĂȘme pas le temps de rejoindre le coffre, que la mĂšre de Vice dĂ©boule hors de la maison et s'approche Ă pas rapides de son fils. Qu'elle prend dans ses bras sans perdre une seconde. Dans la foulĂ©e dĂ©barquent d'autres membres de la famille dont certains offrent le mĂȘme traitement Ă Elsa, comme si elle faisait dĂ©jĂ partie de ladite "petite" famille. InvitĂ©InvitĂ©Lun 1 Juil - 2231"Ah ?" lui rĂ©pond-elle, presque déçue mais surtout Ă©tonnĂ©e. En mĂȘme temps, c'est plutĂŽt bien le fait que les autres personnes prĂ©sentes parlent la mĂȘme langue qu'elle. Elsa se sentira moins seule ainsi. Parce que selon elle, il est Ă©vident que Vice ne lui parlera certainement pas plus que ça. Pour ne pas Ă©veiller trop les soupçons sur une quelconque "relation" entre eux autre que l'amitiĂ©. Mais bon. Elle peut se tromper. Ils viennent de s'engueuler parce que la blonde a littĂ©ralement pĂ©tĂ© un cĂąble. Ce qui peut se comprendre mais elle a peut-ĂȘtre un peu trop dĂ©passĂ© les bornes. Heureusement, tout s'arrange. Sinon, bonjour les vacances ! Et maintenant, elle est lĂ tout contre lui Ă demander son pardon. Et s'il ne rĂ©pond rien, le simple fait qu'il pose sa main sur sa cuisse suffit Ă Elsa. Ca veut dire que oui, c'est oubliĂ©. A les voir ainsi, on pourrait tout Ă fait croire qu'ils sont un couple. Un vrai. Quelque chose qu'ils ne sont pas prĂȘts Ă affronter et surtout, qu'ils n'ont jamais connus. Les disputes, les excuses, les baises rĂ©conciliatrices et les cĂąlins... tout ça est nouveau pour eux. Et mĂȘme s'ils semblent apprĂ©cier de plus en plus ce rapprochement, il ne faut pas trop leur en demander non est plus dĂ©tendue, plus calme. Enfin... jusqu'Ă ce qu'il mentionne que toute sa famille sera prĂ©sente, pas seulement ses parents. Elsa se tend de nouveau mais cette fois, garde un self contrĂŽle impressionnant. Non, elle ne pĂštera pas encore une fois les plombs. Et pour Ă©viter justement de le refaire, elle prĂ©fĂšre l'interroger sur eux. Peut-ĂȘtre qu'en connaissant un peu les gens avant d'arriver l'aidera Ă surmonter cette panique qui s'empare de nouveau d'elle peu Ă peu. "Ouais, je m'en rappellerai pas c'est sĂ»r." Surtout si elle ne les a jamais vus. Finalement, ça n'aidera en rien. Bon et bien tant pis ! Qui vivra verra comme on dit !Mais Vice se rattrape, en quelque sorte, et la rassure. "Cool ! Je suis sauvĂ©e !" dit-elle en riant lĂ©gĂšrement. Des soeurs cĂ©libataires... Pas de frĂšre dans le mĂȘme cas apparemment et mĂȘme pas en rĂȘve elle lui pose la question. Elle ne veut pas qu'ils se prennent la tĂȘte alors qu'ils sont sur le point d'arriver. Mais le fait de savoir que certaines de ses soeurs soient cĂ©libataires et surtout, qu'elle risque de s'entendre bien avec la rassure Ă©normĂ©ment. Au moins, elle aura l'esprit occupĂ© et n'aura pas le tic de tout le temps aller vers Vice. Enfin... Ă voir..."Oui. Ca ...va..." Mais son coeur bat tellement fort dans sa poitrine qu'elle se demande si elle va vraiment bien ou pas. Oui, elle apprĂ©hende cette rencontre avec toute sa famille. "J'espĂšre vraiment qu'ils vont m'apprĂ©cier..." Elle dit ça plus pour elle-mĂȘme en fait. Elle ne se rend mĂȘme pas compte qu'elle vient de le dire Ă voix haute. La voiture remonte l'allĂ©e qui conduit Ă une grande maison de briques rouges. "Woow !" Effectivement, ça change de son petit appart. Et si le chalet est un peu dans le mĂȘme style niveau grandeur, elle comprend ce qu'il sous-entendait du se dĂ©cale et se replace sur son siĂšge pour n'Ă©veiller aucun soupçon au cas oĂč certains seraient dehors. Et pourtant elle a envie qu'il la rassure une derniĂšre fois. Qu'il l'embrasse tendrement et lui promette que tout se passera bien. Qu'il la prenne dans ses bras et lui dise qu'il est lĂ . Mais non. Pas possible... Leurs regards se croisent, un dernier sourire et les voilĂ qui descendent de la voiture pour se diriger vers le coffre afin de rĂ©cupĂ©rer leurs ne peut s'empĂȘcher de sourire en voyant la mĂšre de Vice l'Ă©treindre. Ils ne se voient pas beaucoup et encore une fois, elle l'envie d'avoir une famille qui semble si aimante. Elsa, toute timide, salue les personnes qui arrivent les unes aprĂšs les autres et pousse un petit cri d'Ă©tonnement lorsque certains la prennent dans leur bras. Non, clairement, elle n'a pas l'habitude. Etrange que Vice vienne de cette famille qui semble tant apprĂ©cier les cĂąlins/Ă©treintes alors que lui, c'est plutĂŽt tout le contraire. Enfin... Au dĂ©but du moins. Elle n'ose pas parler, se contente simplement de regarder, sourire et saluer. Puis, elle ouvre le coffre mais attend. Elle n'est pas certaine de rester ce soir ici. Ils n'en ont pas rĂ©ellement parlĂ©s en fait. Est-ce qu'elle passe plusieurs jours ici ? Est-ce qu'elle est juste venue saluer et il l'emmĂšne ensuite au chalet ? Quitte Ă la ramener plus tard ? Elsa ne veut surtout pas s'imposer. C'est sa famille Ă lui, pas la sienne. Et passer les fĂȘtes de fin d'annĂ©e toute seule ne lui a jamais posĂ© de problĂšme. InvitĂ©InvitĂ©Lun 1 Juil - 2232Only & ViceVice juge prĂ©fĂ©rable de la prĂ©venir tout de suite en ce qui concerne le nombre de personnes qui sera sur place. Parce qu'elle a paniquĂ© rien qu'Ă l'idĂ©e de rencontrer ses parents. Alors affronter tout ce monde sans avoir Ă©tĂ© prĂ©alablement prĂ©venue, c'est sans doute un peu trop. D'autant plus que, connaissant sa famille, il sait qu'ils risquent d'en faire un peu trop tous autant qu'ils sont. Elsa fait l'effort de ne pas montrer sa panique qui, il n'en doute pas, doit ĂȘtre totale en cet instant. Elle prend sur elle, ça saute pas mal aux yeux. Et personne ne t'en voudra pour ça ! Qu'il prĂ©cise Ă©galement pour qu'elle ne s'imagine pas des conneries. Qu'elle ne s'inquiĂšte pas Ă l'idĂ©e d'ĂȘtre regardĂ©e de travers sous prĂ©texte qu'elle ne retient pas tel ou tel prĂ©nom, par exemple. Il tente quand mĂȘme de la rassurer quant au fait qu'elle trouvera quand mĂȘme sa place. Puisqu'il a deux petites soeurs cĂ©libataires qui se feront un plaisir de discuter avec elle d'autre chose que de mecs ou de mĂŽmes. Contrairement aux autres dont le centre de leur vie est leur progĂ©niture. Elle s'amuse finalement de sa prĂ©cision. Mais il ne saurait dire si c'est complĂštement sincĂšre ou hoche simplement la tĂȘte quand elle affirme que ça va. Il ne sait pas du tout si c'est sincĂšre ou non. Et dans le fond, ça n'importe que peu. Pour la simple et bonne raison qu'ils sont en train d'arriver et qu'il est dĂ©jĂ trop tard pour faire marche arriĂšre. Il va donc bien falloir que ça aille Ă un moment ou Ă un autre ! C'est pas parce que je te trouve insupportable, qu'ils penseront comme moi. Qu'il rĂ©torque avec une certaine dose d'ironie. Il ne le pense qu'Ă moitiĂ© ça. Depuis le temps, elle doit bien s'en douter. Parce qu'ils passent de plus en plus de temps ensemble. Et que si elle Ă©tait si insupportable que ça, il aurait arrĂȘtĂ© de vouloir la voir de la sorte, depuis longtemps ! Il sourit quand elle pousse une exclamation de fascination Ă la vue de l'imposante bĂątisse qui se dessine sous leurs yeux. Il se garde bien de dire que c'est lui qui l'a offerte Ă ses parents. Et se contente d'un dernier regard dans sa direction, avant de descendre de voiture. Et ils se retrouvent bien vite submergĂ©s par un flot de personnes. Sa famille au grand complet qui vient les saluer tous les deux. Vice n'oublie pas d'aller rĂ©cupĂ©rer les bagarres dans le coffre, avant de rejoindre l'entrĂ©e aprĂšs le passage des filles en premiĂšre ligne pour commencer dĂ©jĂ Ă discuter avec Elsa. Il n'a aucune idĂ©e de ce qui se raconte et ose espĂ©rer qu'elles ne sont pas en train d'imaginer un tas de conneries entre Elsa et Vice. Et il espĂšre qu'elle saura les remettre Ă leur place si ça venait Ă se pencher vers ce genre de dĂ©rive lĂ . Quant Ă lui, il a bien l'intention de prendre sur lui pour Ă©viter de la surveiller constamment comme il a pu le faire au cours de leur soirĂ©e de la veille. Il ne doute pas du tout du fait que ça ira trĂšs bien avec ses soeurs. elles sauront l'occuper et la faire parler de tout et de rien. Dans un premier temps, ils se retrouvent dĂ©jĂ tous dans l'immense salon plein de canapĂ©s, de fauteuils et de poufs prĂšs d'un feu de cheminĂ©e imposant. Avec des tas de boissons chaudes et gĂąteaux divers et variĂ©s. Dont des kanelbullar comme l'espĂ©rait Ă©videmment le tatouĂ©. InvitĂ©InvitĂ©Lun 1 Juil - 2234Evidemment que c'est trop ! Bien Ă©videmment ! MĂȘme si leur entente est de mieux en mieux, ils ne sont pas non plus un couple. C'est comme si lĂ , quelque part, il la prĂ©sentait officiellement Ă sa famille. Comme s'il la faisait entrer dans sa famille en tant que petite amie. Enfin... c'est l'impression que ça donne de prime abord. Parce qu'en fait, il n'en est rien. Ils ne sont pas un couple. Ils sont ... amis. C'est comme qu'il la dĂ©crite Ă sa mĂšre selon ses dires. Ok. Mais ça ne change pas vraiment grand chose. Commençant Ă le connaitre un peu, elle doute qu'il ait prĂ©sente bon nombre de filles mĂȘme si c'Ă©tait des amies. Vice est plutĂŽt du genre Ă enchainer les plans culs, Ă n'avoir aucune attache. Pas mĂȘme une "amie". Alors, oui, elle flippe. "J'espĂšre..." dit-elle presque timidement concernant les prĂ©noms Ă retenir. Il est Ă©vident que ce sera plus simple pour eux qui n'auront que son prĂ©nom Ă retenir. Mais bon. Ca va le faire... Ca va le faire... Elle ne risque pas sa vie non plus ! Au contraire mĂȘme. Elle sait qu'elle sera parfaitement en sĂ©curitĂ© ici. Et il la rassure en lui parlant de soeurs avec qui elle pourra s'entendre. Elle n'ose pas faire de blagues par rapport à ça. MĂȘme si l'idĂ©e lui traverse l'esprit de jouer encore avec lui, elle ne le fait pas. Ils sont sur le point d'arriver, ne tentons pas le diable !Elle va bien. C'est ce qu'elle lui dit en tout cas. Elle flippe un peu plus alors qu'ils s'engagent dans le chemin menant Ă la maison mais maintenant il est trop tard pour reculer. Elle sourit et le regarde suite Ă la taquinerie qu'il lui fait. "Moi aussi je t'adore." plaisante-t-elle en retour. Sarcastique, bien Ă©videmment. Bien qu'elle ne peut nier l'apprĂ©cier... Tout comme lui. Sinon elle ne serait pas lĂ , dans cette voiture qui les conduit dans la famille du tatouĂ©. C'est d'une Ă©vidence implacable !La maison est impressionnante et pendant un instant, le regard de la blonde ne se dĂ©tache pas de cette bĂątisse. Ce n'est que lorsque la voiture s'arrĂȘte qu'elle regarde une derniĂšre fois Vice, rĂ©primant toute envie d'un dernier baiser ou autre dans le mĂȘme style et qu'elle descend du peine sortis qu'ils sont dĂ©jĂ entourĂ©s par tout le monde. C'est... surprenant ! Elsa n'a pas l'habitude c'est certain. Et voir Vice sourire de la sorte et donner un cĂąlin Ă sa mĂšre Ă quelque chose de mignon. SĂ»rement parce que ça le rend plus humain que ce qu'il laisse transparaitre en temps pas le temps de faire dans le mĂ©lancolique ! Elsa est au cul de la voiture et attend Vice. Mais c'Ă©tait sans compter sur les soeurs du tatouĂ© qui la kidnappe dĂ©jĂ et l'assaille de questions. Elle tourne la tĂȘte pour regarder Vice qui descend les bagages et se met Ă Ă©clater de rire suite Ă une question d'une de ses soeurs. "On n'est pas ensemble. On est juste amis." Mais la soeur la regarde d'une façon suspicieuse. Oui, elle vient de lui demander depuis combien ils sortaient ensemble et c'est ça qui a fait rire la blonde. Mais Elsa ne se dĂ©monte pas. "Je pense que tu le connais mieux que moi et tu sais trĂšs bien qu'il n'est pas du genre Ă se mettre en couple..." La phrase sonne vraie et la soeur semble la croire. Pour le moment. EspĂ©rons que ça dure. MĂȘme si, en effet, ils ne sont pas ensemble. Une fois dans la maison, Elsa se fait un peu timide et n'ose pas bouger. MĂȘme s'ils ont tous l'air trĂšs gentils, elle attend Vice. Seul lui peut la rassurer pour le moment. Et peut-ĂȘtre mĂȘme qu'il va dire quelques mots pour la prĂ©senter !? InvitĂ©InvitĂ©Lun 1 Juil - 2234Only & ViceEvidemment que Elsa est toujours plus tendue Ă l'idĂ©e des prochaines heures. Voir des prochains jours. Mais ça, ce n'est pas encore complĂštement certain. Peut-ĂȘtre qu'il la dĂ©posera au chalet dĂšs le lendemain. Dans le fond, tout dĂ©pendra de la façon dont ça se passera. Si Elsa parvient au moins un tant soit peu Ă se fondre dans la masse ou non. Si elle parvient Ă s'intĂ©grer ou pas. Mais de ce cĂŽtĂ© lĂ , il ne s'inquiĂšte pas vraiment. Pour ne pas dire pas du tout. Il se doute bien que ça se passera bien. Elsa a ce petit truc qui fait qu'elle s'intĂšgre auprĂšs de tout le monde. Une sociabilitĂ© Ă toute Ă©preuve. Le genre qui fait plutĂŽt pas mal dĂ©faut Ă Vice de son cĂŽtĂ©. Ce dont il se fout bien. Ca ne lui pose pas souci Ă lui, de ne pas ĂȘtre le genre qui attire la sympathie des gens. Au contraire, ça l'arrange si ça peut lui Ă©viter de devoir faire la conversation avec quelqu'un qui ne l'intĂ©resse pas outre mesure. Mais pour le coup, Elsa a quand mĂȘme l'air vachement sur la rĂ©serve. Presque timide. Elle ne lui a jamais donnĂ© cette impression mais soudainement, il ne peut s'empĂȘcher de se demander si son exubĂ©rance ne cache pas une certaine forme de timiditĂ© qui ressort dans certaines comprends pas pourquoi tu paniques plus aujourd'hui que tu ne paniquais hier. C'est pas comme si je te prĂ©sentais Ă ma famille comme ma meuf. Il n'y a vraiment pas beaucoup de diffĂ©rences selon lui, entre rencontrer ses amis et rencontrer sa famille. Du coup, non, il ne pige pas tellement ce qui cloche tant que ça. Il va mĂȘme davantage la prĂ©senter comme "une simple collĂšgue" que comme une amie. Donc, aucune pression ne devrait ĂȘtre en train de peser sur ses Ă©paules. Il grommelle Ă©videmment dans sa barbe quand elle surenchĂ©rit suite Ă ses paroles, avec une certaine ironie. Il n'en rajoute pas une couche mais se contente de lever les yeux au ciel. C'est vrai qu'il la trouve souvent emmerdante. Et mĂȘme ennuyeuse parfois. Mais la plupart des membres de sa famille sont plus sociables que lui. Elle aura donc forcĂ©ment son petit succĂšs ! Elle se fait d'ailleurs assez vite accaparer par ses soeurs et belles soeurs qui s'intĂ©ressent dĂ©jĂ Ă elle. De toute Ă©vidence, la mĂšre de famille a prĂ©venu absolument tout le monde que Vice venait "accompagnĂ©". Il n'a pas vraiment le temps de se pencher sur la chose, que sa mĂšre lui tombe dĂ©jĂ dessus pour le cĂąliner et rejoindre la maison en sa tatouĂ© dĂ©pose leurs bagages dans l'entrĂ©e pour commencer. Avant d'Ă©chouer dans le salon avec tout le monde. Les gosses continuent de faire leur petite vie sans vraiment se soucier de leur oncle qui vient d'arriver. Il faut dire qu'il les voit trop peu pour ĂȘtre capable de nouer un lien concret avec eux. Et qu'ils grandissent en le connaissant assez peu dans le genre. Il ne sait pas s'il regrette vraiment ça ou pas. Il n'est pas le plus Ă l'aise des hommes en compagnie de mioches il faut dire. Il met un petit moment Ă remarquer que Elsa se tient relativement en retrait et plus que jamais l'air d'ĂȘtre une nana timide. Il ne peut s'empĂȘcher de lui lancer un regard pour le moins surpris d'ailleurs. J'suis censĂ© faire un truc ? Qu'il demande Ă Elsa, directement en hongrois. Euh ... Il se relĂšve et lance un coup d'oeil circulaire Ă tout le monde. Elsa. Elle chante avec mon groupe depuis quelques mois. Je m'apprĂȘtais Ă la dĂ©poser au chalet que je lui ai proposĂ© pour les vacances. Mais maman m'a engueulĂ© en me faisant remarquer que ça ne se faisait pas. L'une de ses soeurs n'attend pas la fin de son petit discours pour tapoter le canapĂ© Ă cĂŽtĂ© d'elle, pour inciter Elsa Ă s'y installer. Lui mĂȘme se rassoit prĂšs de sa mĂšre. Songeant que le mieux est encore de ne pas constamment rester collĂ© Ă elle. InvitĂ©InvitĂ©Lun 1 Juil - 2236Oui, effectivement, Elsa est plutĂŽt sociable et s'intĂšgre facilement lĂ oĂč elle va. Ce qui semble un peu Ă©trange lorsqu'on la voit Ă©voluer au sein de la famille au dĂ©but. Mais il lui faut un petit temps d'adaptation. Certes, lĂ©ger, mais quand mĂȘme. Elle a besoin d'observer, de regarder comment est chaque personne, comment elle se comporte avant de pouvoir oui ou non lui faire confiance. Enfin... dans les grandes lignes. Elle a surtout besoin de ce petit temps pour savoir comment se comporter avec les personnes. Si elle peut ĂȘtre elle-mĂȘme, un peu plus timorĂ©e ou plutĂŽt extravertie. Donc oui, elle s'intĂšgre trĂšs bien. Faut juste ĂȘtre un peu entendu, elle n'est pas comme ça tout le temps. Avec Vice, par exemple, dĂšs leur premiĂšre rencontre, elle n'a fait preuve d'aucune retenue. Tout dĂ©pend du lieu, des circonstances, des personnes prĂ©sentes aussi. Et lĂ , elle ne saurait dire pourquoi, elle sent qu'il ne faut pas qu'elle fasse de faux pas. Elle connait un peu Vice oui. Mais peut-ĂȘtre qu'il est diffĂ©rent avec sa famille. Peut-ĂȘtre qu'il ne se montre pas aussi... grossier ? franc ? Ils semblent tous trĂšs soudĂ©s mais Elsa a besoin de voir un peu plus que quelques minutes passĂ©es Ă se dire bonjour et se faire des hausse les Ă©paules. "J'sais pas. Peut-ĂȘtre parce qu'avec tes potes, je m'en foutais totalement de leur avis. Je sais que tu me prĂ©sentes pas comme ta meuf mais ça y ressemble. J'pense pas que tu aies ramenĂ© beaucoup de nanas dans ta famille donc forcĂ©ment ils vont trouver ça chelou. Non ?" Elle sait que oui. Elle sent aussi qu'ils vont vouloir savoir pourquoi elle !? Pourquoi il la ramenĂ© elle chez eux ? Les raisons sont claires. A cause de l'autre tarĂ©. Et si on lui pose trop de questions, elle dira la vĂ©ritĂ©. Elle n'a rien Ă cacher. C'est juste qu'elle est venue ici pour oublier un peu... Le temps de quelques jours. Et Elsa ne s'est pas trompĂ©e. A peine sont-ils arrivĂ©s que les soeurs de Vice se ruent sur elle pour faire connaissance et en apprendre plus sur eux. Leur couple. Leur... quoi ? Elsa ne peut s'empĂȘcher d'Ă©clater de rire Ă ces propos et nie tout en bloc. Non, ils ne sont pas en couple. Ils sont amis. MĂȘme si le mot est un peu fort. La soeur ayant posĂ© la question n'en pose pas plus et se contente de cette rĂ©ponse. Pour combien de temps ? Bonne question. A voir... Et Elsa n'est pas pressĂ©e de le ils entrent dans la maison, Elsa n'ose pas trop bouger ou aller s'installer. C'est dĂ©licat d'arriver dans une maison que l'on ne connait pas mais c'est encore pire quand elle est remplie de personnes inconnues ! De nouveau, elle hausse les Ă©paules. "J'sais pas !" Il lui demande ça Ă elle !? Comment peut-elle le savoir sĂ©rieusement ? Il lui faut encore un peu de temps. Juste un peu. Vice la prĂ©sente et elle fait juste un petit signe de la main et sourit avant d'aller se placer Ă cĂŽtĂ© de la soeur qui tapote sur le canapĂ©. Toutes les deux se mettent Ă parler pendant plusieurs longues minutes. Elles parlent de tout et de rien et style de rien, la soeur revient sur la vie sentimentale d'Elsa qui se contente de rĂ©pondre qu'elle n'a personne pour le moment et qu'elle ne veut personne. Les mecs sont chiants. Toute seule, tu fais ce que tu veux. Et comme elle sent qu'elle peut parler librement avec elle, Elsa lui glisse mĂȘme qu'elle prĂ©fĂšre avoir de simples plans culs qu'une relation trop compliquĂ©e et clairement pas faite pour elle. Oui, Ă©videmment, elle demande si Vice est un plan cul et Elsa secoue la tĂȘte aussitĂŽt, niant tout en bloc de façon trĂšs persuasive. La soeur laisse encore une fois tombĂ©. A voir si elle revient sur ce minutes plus tard, Elsa s'excuse auprĂšs de sa nouvelle copine et sort dehors pour fumer une clope. Prendre l'air va lui faire du bien. Elle n'a pas l'habitude d'ĂȘtre autant entourĂ©e et surtout, que l'on s'occupe d'elle de cette façon. Elle semble ĂȘtre le nouveau centre d'intĂ©rĂȘt de cette famille charmante et ça la fait un peu flipper, elle doit bien l'avouer. InvitĂ©InvitĂ©Lun 1 Juil - 2237Only & ViceIl recommence dĂ©jĂ Ă se tendre le Vice. Alors qu'Elsa pense utile de lui rappeler un peu les faits. Comme s'il n'Ă©tait pas assez conscient, lui mĂȘme, de la situation pour le moins atypique dans laquelle il est en train de se mettre. Il grogne un peu et offre un regard sombre Ă la jeune femme. Il a dĂ©jĂ beaucoup de mal Ă aller au bout de ce truc. Alors si elle en rajoute une couche en lui rappelant Ă quel point c'est la merde, il n'est vraiment pas sorti ... Tu fais chier putain. Tu crois que je n'le sais pas ? Quant Ă savoir s'il aura ou non le droit de donner les vĂ©ritables raisons qui n'ont rien Ă voir avec de quelconques sentiments ou une relation bien particuliĂšre entre eux ... Il ne sait pas. C'est Ă elle de dĂ©cider, bien entendu. De ce qu'elle veut ou ne veut pas dire sur son compte. Si elle dĂ©sire ou non mentionner son fan complĂštement tarĂ©. En soit, ça ne surprendra sans doute pas grand monde. Vice ayant lui mĂȘme eut son lot de tarĂ©es aux trousses ces derniĂšres annĂ©es. Elle a peut-ĂȘtre besoin d'ĂȘtre un peu plus en confiance en leur compagnie Ă tous, pour pouvoir se livrer. Elle en a le droit Ă©galement, bien entendu !AprĂšs une brĂšve prĂ©sentation, Vice veille Ă la laisser tranquille. Il ne sait vraiment pas comment il est supposĂ© gĂ©rer ça. Il ne peut pas constamment rester Ă ses cĂŽtĂ©s pour la rassurer, sous peine de donner l'impression qu'ils sont effectivement un couple. Et Elsa a aussi peu envie de ça, que lui mĂȘme. Et en mĂȘme temps, il se dit qu'en restant loin d'elle il lui donne peut-ĂȘtre l'impression qu'elle est complĂštement seule dans tout ce merdier. Bref, dans un cas comme dans l'autre, c'est un vrai gros bordel et il n'a pas la moindre idĂ©e de comment il doit gĂ©rer les choses. Et trĂšs honnĂȘtement, il est le premier que ça fout sacrĂ©ment en rogne. De lĂ oĂč il est, il ne peut mĂȘme pas suivre la conversation. Et sa mĂšre veille bien Ă ce qu'il reste focus sur elle alors qu'elle prend de ses nouvelles et qu'elle semble vouloir vraiment tout savoir. Il ne se fait quand mĂȘme pas prier pour parler de tout et de rien avec lui. Mais surtout de son boulot, puisque le reste n'est pas le genre de truc que l'on peut raconter Ă sa mĂšre, bien voit bien que Elsa s'Ă©clipse un moment. Il lance d'ailleurs un coup d'oeil Ă sa soeur, comme s'il craignait qu'elle n'ait dit ou fait un truc qui aurait potentiellement pu dĂ©plaire ou agacer la musicienne. Difficile de savoir. Il ne sait pas non plus s'il a le droit ou non de la rejoindre. Encore une fois, il craint trop de semer le doute dans l'esprit des membres de sa famille. Et il sait qu'Elsa n'apprĂ©cierait pas des masses qu'un truc pareil arrive. Alors il ne fait rien et poursuit sa petite vie autant que possible. Jusqu'au retour de la jeune femme oĂč Vice propose qu'on leur montre les chambres qui leur ont Ă©tĂ© attribuĂ©es. C'est sa mĂšre qui s'y colle. Il y a suffisamment de chambre pour que chacun des huit "enfants" puisse avoir la sienne et une autre pour tous les gamins. Pour libĂ©rer une chambre pour Elsa, les deux soeurs cĂ©libataires de Vice Ă©choueront donc dans la mĂȘme chambre. Vice se garde bien de le lui dire pour Ă©viter de la faire paniquer de nouveau. Il a vraiment l'impression qu'un rien pourrait la faire de nouveau basculer. Ca te convient ? Qu'il lui demande en dĂ©posant son sac dans la chambre. Tandis que sa mĂšre fait demi tour pour rejoindre tout le monde. Contenu sponsorisĂ© PetitFrĂšre fume des spliffs et casse des voitures. Petit frĂšre a dĂ©sertĂ© les terrains de jeux. Il marche Ă peine et veut des bottes de sept lieues. Petit frĂšre veut grandir trop vite. Mais il a oubliĂ© que rien ne sert de courrir, petit frĂšre. Petit frĂšre rĂšve de bagnoles, de fringues, et de tunes.La lumiĂšre a toujours Ă©tĂ© prĂ©sente et a accompagnĂ© l'homme depuis la nuit des temps. En raison des persĂ©cutions, les premiers chrĂ©tiens Ă©taient contraints de se rassembler dans des lieux cachĂ©s, souterrains, oĂč ils avaient besoin de lumiĂšre. De mĂȘme, les premiĂšres Ă©glises laissaient passer trĂšs peu de lumiĂšre pour inspirer le recueillement dans la pĂ©nombre. Durant des siĂšcles, le jonc a Ă©tĂ© utilisĂ© pour faire des chandelles. Fendu avec prĂ©caution pour ne pas abimer la moelle, il Ă©tait trempĂ© dans de la graisse animale ou vĂ©gĂ©tale qu'on laissait durcir. On le faisait brĂ»ler dans un Occident, Ă partir du Moyen-Ăąge, la chandelle rivalise avec la lampe Ă d'une mĂšche entourĂ©e de suif de boeuf ou de mouton, la chandelle est plus pratique, sans ĂȘtre excessivement chĂšre mais elle est taxĂ©e et l'huile reste plus Ă©conomique. Le terme bougie n'apparaĂźt dans la langue française qu'au XIV siĂšcle. Il est tirĂ© du mot BUGAYA transcription en arabe du mot kabyle BGAYET, nom d'une ville maritime d'AlgĂ©rie actuellement Bejaia.Cette ville fournissait une grande quantitĂ© de cire utilisĂ©e Ă la place du suif des chandelles. A l'Ă©poque, les bougies Ă©taient naturellement de couleur jaunĂątre. On pouvait en avoir des blanches si au prĂ©alable on laissait la cire blanchir au soleil plusieurs jours, voire des semaines. Les bougies blanches Ă©taient plus chĂšres et n'Ă©taient alors utilisĂ©es que dans les palais conclusion, le mot bougie nâest utilisĂ© que pour des produits faits de cire dâabeille et le mot chandelle est rĂ©servĂ© aux produits faits de suif. La noblesse et le clergĂ© sâĂ©clairaient avec des bougies en cire dâabeille, alors que le peuple français utilisait des chandelles au suif de mouton ou de vache qui Ă©taient beaucoup moins chĂšres. La bougie, comme nous la connaissons, fĂ»t dĂ©veloppĂ©e au milieu du XIXĂšme siĂšcle et se distingue de la chandelle par sa matiĂšre premiĂšre et par lâutilisation de mĂšches de coton tressĂ©es. La chandelle commence Ă disparaĂźtre. GrĂące Ă des dĂ©couvertes de certains chimistes, on invente la bougie stĂ©arique Ă base dâun acide gras particulier lâacide stĂ©arique. Lâapparition de la paraffine solide et de la stĂ©arine extrait de graisse vĂ©gĂ©tale ou animale permet dĂ©sormais la production de bougies de meilleure XIXĂšme siĂšcle va rĂ©volutionner la bougie mais aussi notre ville de Lourdes aux travers des apparitions de la Vierge Marie Ă Bernadette le long du rĂ©cit des apparitions, nous observons la place prĂ©pondĂ©rante du cierge Ă a toujours Ă©tait prĂ©sent et symbolise pour chaque pĂšlerin, malade ou visiteur une lumiĂšre dans son angoisse ou sa dĂ©tresse, en tout cas lumiĂšre vers le soulagement et lâespoir. Le cierge de Lourdes vĂ©hicule un message personnel. Bernadette Ă©tait issue du peuple, elle Ă©tait pauvre et n'avait que des cierges en nâĂ©tait pas blanc mais blanc-crĂšme. Aujourd'hui, les cierges fabriquĂ©s Ă la Ciergerie de Lourdes ne sont pas non plus blancs purs mais blanc-crĂšme. Ils sont recouverts Ă la base du bleu marial rappel du bleu de la ceinture de la vierge. Nous les fabriquons ici, dans la citĂ© mariale. Un cierge est un cierge, Mais le cierge de Lourdes a une cierge, la grotte et la Vierge ne font qu'un. Ils sont uniques au faut se replonger Ă lâĂ©poque de Bernadette oĂč le feu et le cierge occupaient une place importante dans la vie des bigourdans. A lâĂ©poque, la mĂ©decine nâavait pas acquis sa dimension scientifique que nous connaissons aujourdâhui et on faisait appel le plus souvent au diagnostic des cierges quand les rebouteux avaient atteint les limites de leur connaissance face Ă la maladie. On disposait aux quatre pieds du lit une bougie Ă laquelle on donnait le nom de quatre saints favorables Ă la guĂ©rison. La premiĂšre bougie terminĂ©e indiquait le Saint auquel il fallait se vouer. Au solstice dâĂ©tĂ©, comme partout, les lourdais, faisaient de grands feux pour fĂȘter Saint-Jean-Baptiste. Ils offraient des priĂšres puis hommes, femmes et bĂ©tail sautaient Ă travers les flammes pour solliciter sa feu Ă©tait encore Ă cette lâĂ©poque un alliĂ© contre beaucoup dâincertitudes et dâ ce temps-lĂ , le clergĂ© privilĂ©gie deux Ă©lĂ©ments naturels quâil bĂ©nissait en diffĂ©rentes occasions lâeau et les cierges. Le cierge appartient Ă la sphĂšre du sacre. Maintenant que nous avons plantĂ© le dĂ©cor nous pouvons mieux comprendre l'attitude de Bernadette face Ă la Dame et le rĂŽle du cierge tout au long des la premiĂšre apparition, Bernadette est craintive et soucieuse face Ă cet Ă©vĂ©nement quâelle ne comprend pas. Elle va faire face avec les armes quâelle bĂ©nite et le cierge bĂ©niDĂ©sormais lors de chaque appartion Ă partir de la troisiĂšme, un cierge sera prĂ©sent et allumĂ©. Bernadette demande Ă Madame Milhet dâapporter son cierge bĂ©ni de la chandeleur pour les protĂ©ger. Durant lâextase le cierge brĂ»le tout le temps. Bernadette relate que la Dame regarde sans cesse la les apparitions suivantes, Bernadette sera accompagnĂ©e de son cierge de BaptĂȘme allumĂ© par sa tante Lucie, Ă©galement sa marraine. Elle lâallumera jusquâĂ la dix-septiĂšme lumiĂšre est omniprĂ©sente dans les apparitions lumiĂšre sur le visage de Bernadette, lumiĂšre invisible de la Dame et lumiĂšre du cierge. Pendant ses extases, Bernadette est coupĂ©e du monde, isolĂ©e. Quand la flamme de son cierge sâĂ©teint par un courant dâair, elle le tend Ă sa voisine qui le rallume immĂ©diatement. Comme si le cierge Ă©tait partie prenante de lâextase. Comme sâil sâagissait dâun entretien Ă trois la Dame, Bernadette et le cierge allumĂ©. La dix-septiĂšme apparition sera appelĂ© le Miracle du Cierge »Nous sommes le mercredi aprĂšs PĂąques, le 7 avril 1858. Le cierge Pascal brĂ»le dans lâĂ©glise paroissiale alors quâun miracle va se produire Ă la grotte aux yeux de tous. Et pour comprendre le dĂ©roulement des Ă©vĂ©nements de cette apparition, nous devons nous reporter au 6 avril Lourdes rĂšgne une effervescence hors du commun autour de la maison de la famille Soubirous, dans la rue des petits fossĂ©s. Tout le monde veut toucher et rencontrer Bernadette. Dans la matinĂ©e du 6 avril, le fils VergĂšs vient les inviter Ă manger car son pĂšre Blazy veut remercier Bernadette pour sa guĂ©rison. La famille Soubirous accepte lâinvitation pour Ă©chapper au tumulte lourdais pendant quelques heures. Ils se rendent Ă AdĂ© oĂč Blazy, ancien maire du village, est un nĂ©gociant en vin. Il souffrait depuis des annĂ©es de rhumatismes handicapants et son mĂ©decin, le docteur LarrĂ©, ne parvenait pas Ă le soulager. Ayant entendu parler quâune nouvelle source Ă Massabielle apaisait les maux, il y conduit son patient qui s'y mouille l'Ă©paule. Rien, aucun effet avant son retour Ă AdĂ© oĂč, rendu Ă son domicile, il retrouve lâusage de son Ă©paule. Par cette invitation, il voulait remercier Bernadette dâavoir trouvĂ© la source, ainsi que la Dame et lui rendre GrĂące pour la santĂ© retrouvĂ©e en lui offrant un gros demande Ă ĂȘtre reconduite Ă Lourdes chez lâabbĂ© Pomian pour y ĂȘtre confessĂ©e et faire bĂ©nir le cierge de Blazy quâelle veut apporter Ă la grotte le lendemain. Le soir, le fils VergĂšs repasse chez les Soubirous. LâatmosphĂšre est invivable. Il leur propose de venir dormir Ă AdĂ©. Il leur promet de les ramener au petit matin Ă Lourdes, Ă la grotte. Ils acceptent. Le matin du 7 avril, il dĂ©pose la famille Soubirous Ă la grotte oĂč de nombreuses personnes se sont regroupĂ©es et attendent Bernadette. Le docteur Dozous assiste Ă lâapparition pour attester de la vĂ©racitĂ© des Ă©vĂ©nements. Bernadette est Ă genoux devant la grotte et a posĂ© le cierge devant elle. EntrĂ©e en extase, elle met ses mains sur la flamme pour la protĂ©ger et ce durant dix minutes. Les tĂ©moins prĂ©sents disent voir la flamme au milieu de ses doigts. Mais elle ne ressent pas la chaleur. Lâapparition dure plus ou moins une heure. A la fin, Bernadette se lĂšve et cale le gros cierge au fond de la grotte oĂč il finira de brĂ»ler. Le docteur Dozous lâarrĂȘte pour examiner ses mains sur lesquelles il ne voit aucunes traces de brĂ»lure. Plusieurs personnes familiĂšres Ă Bernadette et prĂ©sentent lors de cette apparition lui font refaire le soir la mĂȘme chose au-dessus dâune chandelle. Bernadette est surprise de leur attitude car elle ne se souvient pas de ses mains au milieu de la flamme. Elle ne peut maintenir les mains dans la flamme .Elle se la prĂ©cĂ©dente apparition, la Dame lui avait demandĂ© de laisser son cierge brĂ»ler Ă la grotte. Les lourdais et les visiteurs imitant Bernadette laissent Ă leur tour leurs cierges brĂ»ler Ă la grotte. Face Ă lâampleur des cierges laissĂ©s, le commissaire Jacomet interdit tout dĂ©pĂŽt en ce tĂ©moignage qui va suivre dĂ©voile le message de est interpellĂ©e par une dame qui a un enfant malade. Elle lui demande de prier pour son enfant et lui donne un cierge pour le prĂ©senter Ă la rĂ©pond quâelle prierait pour son enfant. Quant au cierge, elle lâinvita Ă le brĂ»ler elle-mĂȘme Ă la grotte oĂč Ă lâĂ©glise en lâhonneur de la Vierge. Ce message sâadresse Ă chacun de nous. Chacun doit faire une dĂ©marche personnelle de priĂšre accompagnĂ©e dâun cierge allumĂ© en signe de lumiĂšre. C'est ainsi que la lumiĂšre qui symbolise le Christ brille sans cesse dans la citĂ© mariale au travers du cierge. Une des ces manifestations est la Procession aux Flambeaux » La Procession aux Flambeaux date de l'Ă©poque des apparitions, pendant le mois de Marie ». Le 7 mai 1858, le commissaire Jacomet fait planter une pancarte Ă la grotte il est interdit de dĂ©poser quoi que ce soit, sous peine dâamende. Les lourdais vont sâemployer Ă contourner cet interdit. Les premiĂšres Ă trouver la faille seront les jeunes filles de la confrĂ©rie des Enfants de Marie. Elles dĂ©cident Ă la nuit tombĂ©e dâaller en procession Ă la grotte en chantant des louanges Ă la Vierge avec des cierges allumĂ©s et de repartir avec. Leur procession rencontre un rĂ©el succĂšs. Le commissaire se fĂąche et envisage de les poursuivre pour tapage nocturne. Il faudra que le curĂ© de la paroisse lâabbĂ© Peyramale gronde pour que la procession ait lieu, avec moins dâardeur. La procession mariale est nĂ©e. Quelques annĂ©es plus tard un pĂšre capucin de Toulouse, le pĂšre Marie-Antoine de Lavaur, reprendra la procession aux flambeaux lors des premiers pĂ©lerinages en 1872. 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Elle haĂŻssait la morositĂ©, la solitude, tout ce qui Ă©tait terne, Ăąpre, comme une brise matinale de cette saison quâelle maudissait le plus dans lâannĂ©e. Mais lĂ nâĂ©tait pas la question, et la jeune mĂ©tissĂ©e glissa doucement sa langue sur ses lĂšvres discrĂštement colorĂ©es du dernier Gemey Maybelline quâelle avait achetĂ©, passant ses doigts fraĂźchement manucurĂ©s dans ses cheveux dâun joli chĂątain brillant et soyeux. Son allure Ă©tait impeccable. SâarrĂȘtant devant la vitre dâun magasin quelconque, elle passa en revue son jean slim soulignant la finesse de ses jambes, son bustier noir voilant Ă merveille sa poitrine remarquablement banale, sa veste lui apportant Ă la fois un look chic et jeune en raison de la façon dont elle Ă©tait coupĂ©e â Ă savoir au niveau de sa taille, et termina par ces jolies ballerines noires qui couvraient ses petits pieds Ă peine⊠pĂ©dicurĂ©s ». Soupirant Ă la vue de son reflet, elle en vĂźnt presque Ă se voir deux heures et demi auparavant, crade jusquâĂ la moelle, et quelques traits de khĂŽl, un peu de blush et de rouge Ă lĂšvres avaient vite fait dâarranger le tout aprĂšs un long bain chaud parfumĂ© aux huiles essentielles de lavande et dâautre chose dont elle avait oubliĂ© le nom en jeta un vague coup dâĆil Ă sa montre Gucci -qui lui avait coĂ»tĂ© un mois entier de salaire de son modeste boulot Ă mi-temps, et sâempressa de rejoindre le karaokĂ©, oĂč elle avait rendez-vous avec ses amis pour un goukon. Ce genre de choses totalement futiles qui rassemblaient des jeunes entre eux et formaient soit des couples, soit des plans culs. Elle ne pĂ»t sâempĂȘcher de sourire en passant prĂšs dâun jeune adolescent, certainement de sortie Ă©galement, qui ne manqua pas de la dĂ©vorer des yeux comme si le bustier quâelle portait Ă©tait bien plus une incitation Ă la dĂ©bauche quâun simple vĂȘtement relativement⊠AgrĂ©able Ă regarder. Elle ne se montrait pas, non, mais elle savait se mettre en valeur. Hah ! La Reine de la mode est arrivĂ©e. Je vous prĂ©sente Harmony, notre Serena Van Der Woodsen vietnamo-Ă©cossaise~. »La concernĂ©e jeta un coup dâĆil torve Ă son amie face Ă la rĂ©fĂ©rence totalement bidon qu'Ă©tait Gossip Girl. Sans un mot, se contentant d'un sourire aimable, elle posa ses jolies fesses sur une place prĂšs de la jeune femme en se gardant bien d'annoncer que le canapĂ© avait des allures de suppositoire pour Gozdilla, et jeta un coup dâĆil vague aux garçons dĂ©jĂ prĂ©sents. Un. Deux. Trois. QuatreâŠEt elles Ă©taient cinq. Il en manquait donc un. La soirĂ©e nâĂ©tait donc pas prĂȘte de commencer et la mĂ©tissĂ©e retira sa veste, attaquĂ©e par le chauffage de la piĂšce, avant de se tourner vers celle qui lâavait plus tĂŽt dĂ©signĂ©e comme la Reine de la mode » surnom quâHarmony trouvait ridicule en soi pour entamer une discussion remarquablement banale en sa compagnie. Les sujets dĂ©rivaient de Gucci Ă Prada, passaient par Chanel, flottaient autour de Jimmy Choo et elles en vinrent bien vite Ă discuter du dernier piercing de Scarlet Johansson. Dieu ce quâelle aurait aimĂ© ĂȘtre loin dâici, sous ses draps, Ă finir Dragon Quest pour la Ă©niĂšme fois. Mais voilĂ quâelle se retrouvait prise dans une conversation qui ne lâintĂ©ressait mĂȘme pas alors que ses autres amies » sâamusaient Ă se taper la discute avec les garçons dĂ©jĂ prĂ©sents. Aucun dâentre eux ne lâintĂ©ressait, elle. Il nây avait quâun seul et unique nom qui rĂ©gnait sur son esprit. Un seul visage qui lui faisait tourner la tĂȘte Keith aussi sexy et attirant aurait dĂ» ĂȘtre passible de sentence de mort mais elle se gardait bien dâexprimer ses pensĂ©es Ă voix haute. Parler de lui reviendrait Ă Ă©voquer les circonstances dans lesquelles elle sâĂ©tait entichĂ©e Ă son apparence et elle risquait bien trop gros pour lâĂ©voquer. Ă savoir perdre sa place dans ce que certains appelaient La Jeunesse DorĂ©e ». InvitĂ©InvitĂ© Sujet Re Rien ne dure au-dessus de la ceinture~ [PV. Keith ] Mar 27 Nov - 2358 Les horreurs de l'Automne et les terrifiantes visions qu'elles apportaient suffisaient Ă elles-seules Ă vous faire exĂ©crer les mois de Septembre, Novembre et DĂ©cembre. On pouvait admirer Ă loisir ce tableau abject d'un soir en cette saison, qui vous hantait la vue jusqu'Ă en ĂȘtre malade et qu'un fin duvet de neige ne recouvre le tout. L'immense horloge de marbre perchĂ©e sur l'Ă©difice victorien de la mairie sonnait longuement huit coups, nous faisant aisĂ©ment deviner 20 heures. Il y avait, en effet, un ciel nocturne qui dominait avec tyrannie le Versailles en pleurs, accompagnĂ© d'immenses ombres informes qui oppressaient la ville de lumiĂšres. Puis, il y avait Keith qui traversait une allĂ©e rĂ©cemment dĂ©gagĂ©e, bordĂ©e de magasins tous plus luxueux les uns que les autres Calvin Klein, Gucci, Bayard, Sephora, Kaporals, Lacoste et bien d'autres encore, et qui ne prenait pourtant pas le temps de s'Ă©merveiller devant les vitrines rutilantes. Ă force de les avoir vues, il connaissait presque par cĆur tous les ornements de la devanture prestigieuse, colorĂ©e, appelant Ă la consommation et devenue banale Ă cĂŽtĂ© de bĂątiments semblables. Il les considĂ©rait Ă prĂ©sent d'un intĂ©rĂȘt moindre et se lamentait plutĂŽt de l'Homme, ignoble crĂ©ature, qui dans tout cela vivait tant bien que mal sa piteuse vie, piĂ©tinait Ă qui mieux mieux le pauvre parterre goudronnĂ© et qui se plaignait ironiquement que mĂšre GaĂŻa se mourait Ă petit feu. Quoi de mieux que des trottoirs jonchĂ©s de cadavres de vers de terre, de feuilles brunies, de mĂ©gots de cigarettes et de dĂ©chets en tout genre pour se mettre en joie et apprĂ©cier l'Ă©touffante atmosphĂšre d'une soirĂ©e ?D'ailleurs, il Ă©tait dĂ©jĂ en retard d'une heure mais ne se pressait pas pour autant, en dĂ©pit du fait que son tĂ©lĂ©phone portable ne cessait de vibrer, affichant tour Ă tour le nom de chacun des participants de la soirĂ©e karaokĂ©. Un goukon » avaient-ils appelĂ© quand on lui proposa d'y participer pour correspondre au nombre exact de filles. Et l'excuse banale qu'on lui avait servi Ă©tait des plus ridicule un des leurs s'Ă©tait dĂ©commandĂ© Ă la derniĂšre minute et, Ă©videmment, on avait immĂ©diatement pensĂ© Ă lui, le choisissant comme remplaçant car il avait toujours Ă©tĂ© le bienvenue et intĂ©ressĂ© par ces rencontres. N'Ă©tait-ce pas tout Ă fait comique ? Lui qui Ă©tait souvent le dernier Ă ĂȘtre invitĂ© et certainement le moins apprĂ©ciĂ©, conviĂ© Ă une soirĂ©e de ce genre parce qu'il avait TOUJOURS Ă©tĂ© chaleureusement accueilli par eux ? Keith pensa avec un certain dĂ©dain qu'il avait Ă©tĂ© plutĂŽt trop lent pour s'esquiver de cette besogne et qu'il Ă©tait juste le faire-valoir de ces jeunes imbĂ©ciles en chaleur, habillĂ©s sur mesure chez le tailleur du coin. C'en Ă©tait tout aussi risible que le reste quand Keith devina bien vite qu'ils n'avaient en vĂ©ritĂ© jamais manquĂ© de garçon mais juste d'un pigeon assez dupe pour passer la soirĂ©e avec la malheureuse jeune fille qu'ils dĂ©laisseront. On lui avait rapidement promis qu'il n'aurait rien Ă faire, juste d'ĂȘtre prĂ©sent quelques heures au karaokĂ© et prendre un peu de bon temps. Boire s'il le voulait mais en n'oubliant pas de payer sa part. Cela n'Ă©tait relativement pas difficile Ă dire ni Ă faire, toutefois, Keith hĂ©sita un instant, considĂ©rant les coutumes de ce genre de festivitĂ©s puis, se sentant d'humeur charitable et imaginant qu'il pourrait peut-ĂȘtre rencontrer quelqu'un d'intĂ©ressant, accepta simplement d'un hochement de tĂȘte. Ă dire vrai, sa dĂ©cision fut prise avec l'appui de Toby qui se trouvait justement lĂ au moment des mĂ©faits il lui avait soufflĂ© dans l'oreille â ayant au prĂ©alable grimpĂ© jusqu'Ă son Ă©paule gauche â que c'Ă©tait la parfaite occasion de se montrer capable en sociĂ©tĂ©, un adolescent qui se fondait dans la masse d'autres. Ayant depuis sa tendre enfance Ă©tĂ© guidĂ© par son ami Ă grelots, Keith suivit son conseil et avait agrĂ©e la demande mais, ne promit Ă aucun moment de venir Ă l'heure ni de rĂ©pondre Ă leurs donc la raison pour laquelle il Ă©tait encore dehors Ă huit heures du soir passĂ©, Ă errer les mains dans les poches, ces derniĂšres bombĂ©es par d'Ă©pais gants qui, ceux-ci, avait Ă©tĂ© utilisĂ©s plus tĂŽt pour taguer un mur prĂšs du centre-ville. Habituellement, il aurait Ă©tĂ© au chaud dans le dortoir de Suki Gakuen, savourant avec un plaisir modĂ©rĂ© le moelleux de son lit et les consĂ©quences de son dĂ©lit un peu plus tard. Mais il Ă©tait lĂ , se dirigeant Ă pas lent vers un petit immeuble pas plus grand qu'un cabaret, et pensa que c'Ă©tait la derniĂšre ligne avant d'ĂȘtre coincĂ© pour des heures durant. En pĂ©nĂ©trant l'intĂ©rieur, son sentiment d'Ă©troitesse s'accentua, trouvant cette mĂȘme atmosphĂšre caractĂ©ristique du bistrot d'en face, sensuelle et gaie simultanĂ©ment. Du hall, Keith entendait des rires lointains, des voix de castrat Ă©touffĂ©es et des verres qu'on entrechoquait pour inaugurer la soirĂ©e. Les locaux dĂ©serts Ă©taient assez simples et vĂ©tustes du carrelage blanc tapissait le sol et les murs, ceux-ci Ă©clairĂ©s par une boule Ă facette fixĂ©e au plafond ; une Ă©tagĂšre branlante exposait derriĂšre sa vitre sale des diplĂŽmes et des trophĂ©es d'on-ne-sait-quoi et un modeste comptoir de fortune, fait de chĂȘne et d'acier oxydable, prĂ©sentait un tĂ©lĂ©phone noir sur son socle vieillot, un minuscule pot de gĂ©ranium fatiguĂ© lui tenant aussi compagnie, avec l'inutile prĂ©sence d'un employĂ© qui regardait Keith comme un demeurĂ©. Ceci lui rappela le fait qu'il n'avait jamais compris le pourquoi de cette lubie Ă©trange le fixer bĂȘtement Ă©tait devenue une mode en vogue depuis quelques temps. Il n'Ă©tait pourtant pas habillĂ© si diffĂ©remment des autres hommes et n'Ă©tait pas, dans sa propre opinion, aussi laid que le monstre de Frankenstein.â Bienvenue... Vous avez rĂ©servĂ© ? lui demanda-t-on d'un timbre fluet, le sortant en mĂȘme temps de sa torpeur.â Oui... Enfin, j'ai des amis qui sont dĂ©jĂ lĂ , rĂ©pondit Keith presque murmurant dans un souffle chaud et souriant au gringalet Ă la voix instable. C'est rĂ©servĂ© sous le nom de Denver Fry, il me semble. Tu peux me dire oĂč ils se trouvent ?L'adolescent face Ă lui, vĂȘtu d'un grotesque uniforme rouge dĂ©lavĂ©, hocha lĂ©gĂšrement la tĂȘte et chercha le nom de Denver Fry dans son ordinateur datant du millĂ©naire passĂ©. Comme cela dura relativement longtemps, Keith eut tout le temps de se dĂ©tailler dans l'antique miroir qu'il n'avait pas remarquĂ© jusque-lĂ et rĂ©ajusta les plis indĂ©sirables de son T-shirt grisĂątre. Dessus, on pouvait admirer l'amusant I'm free and you ? » blanc, Ă©crit dans une Ă©criture cursive qui, hĂ©las, Ă©tait cachĂ© sous son Ă©ternel cardigan blanc. Le reste toutefois, Ă©tait demeurĂ© impeccable et sobre, autant son jean corĂ©en bleu ciel que ses Doc Martens opalescent et son eau de Cologne lĂ©ger et sucrĂ©.â Hum... C'est la salle A06, au fond du couloir, vous ne pouvez pas la manquer, l'informa-t-on en lui montrant du doigt un couloir plongĂ© dans un faible Ă©clairage orangĂ© Ă sa le remercia dans un marmonnement quasi inaudible, lui adressant un geste amical de la main et se rendit vers la fameuse salle A06, sentant son cĆur accĂ©lĂ©rer la cadence Ă mesure qu'il s'en approchait. Quand il arriva au bout du corridor et Ă la vitesse maximale Ă laquelle sa poitrine pouvait battre la chamade, une porte massive lui fit fiĂšrement face, imposante et inĂ©branlable, le dĂ©fiant de la pousser s'il Ă©tait un homme. Son sang lui monta brusquement Ă la tĂȘte, ses oreilles bourdonnant de bruits mĂ©langĂ©s et, c'est lĂ qu'il l'entendit. Il ressentait en fait, le mĂȘme stress qu'Ă l'hĂŽpital psychiatrique lorsqu'il allait rendre visite Ă sa mĂšre et percevait dans son dos la voix de Toby qui ne le rassurait qu'Ă moitiĂ© â Relax ! Ce n'est mĂȘme pas des gens que tu connais, tu peux faire ce que tu veux personne ne s'en souviendra dans dix ans !Cependant, ce n'Ă©tait pas son ami Toby qui l'Ă©tonna par son apparition. C'Ă©tait une autre voix, parvenant clairement de l'intĂ©rieur de la salle, Ă la fois douce et chaleureuse qui le calma et le charma dĂšs les premiĂšres notes. Tout le raffut d'au-dehors se tue dans un silence religieux et laissa Keith se faire transporter dans un univers utopique. Sur sa peau se dressa momentanĂ©ment la chair de poule, tandis que Toby, qui dĂ©couvrit son soudain changement d'Ă©tat, hĂ©sita entre s'inquiĂ©ter et se sentir soulagĂ©.â Euh... Keith ? Youhou ? Ici, la Terre ?Au moment mĂȘme oĂč l'ĂȘtre chimĂ©rique commença Ă le toucher dans l'espoir de le rĂ©veiller, le jeune Ă©phĂšbe se mit enfin Ă se mouvoir, comme revenu d'un autre monde. Il arbora un instant une mine perdue et rĂȘveuse puis, jeta un rapide coup d'Ćil par le hublot de la porte, d'oĂč il pouvait apercevoir le propriĂ©taire de ce chant de sirĂšne. La scĂšne se dĂ©voila sous ses yeux un groupe de sept personnes Ă©tait prĂ©sent dans la piĂšce Ă©triquĂ©e, trois garçons pour quatre filles et tous sans exception richement habillĂ©s. Ils arboraient des sourires ravis qui exprimaient l'allĂ©gresse de la soirĂ©e et on notait dĂ©jĂ les couples faits, laissant la principale star toute seule. En constatant cela, Keith se sentit extrĂȘmement stupide d'ĂȘtre venu si tard et donna parole de se rattraper auprĂšs d'elle Ă la prochaine aubaine. Cet engagement fait, il ouvrit dĂ©licatement la porte qui s'Ă©tait opposĂ© Ă lui quelques minutes auparavant, la referma aprĂšs que Toby soit passĂ© et prit Ă son tour place sur l'un des canapĂ©s en cuir Ă©limĂ©, ignorant avec facilitĂ© les regards Ă©berluĂ©s qu'on lui adressait. En s'installant, il lança un bref Salut. », ne prenant pas la peine de s'excuser de son retard et n'osant mĂȘme pas poser son regard sur la plus somptueuse fille esseulĂ©e qu'il eut l'occasion de voir, prĂ©fĂ©rant se rassurer dans l'observation du masque d'arlequin de son ami imaginaire. Ă partir de lĂ , le dĂ©nommĂ© Denver Fry brisa le mutisme soudain de la salle et le prĂ©senta Ă la gente fĂ©minine, se levant et prenant un air pincĂ© â sĂ»rement dĂ» Ă l'alcool â tout en ayant le ton d'un prĂ©sentateur tĂ©lĂ©, le dĂ©signant de sa main vacillante â Ah ! Voici le dernier de notre groupe ! Un peu en retard et grognon mais quand mĂȘme lĂ . Il s'appelle Keith Trevillon, il est dans la mĂȘme prĂ©pa que nous, il a tout juste 21 ans et est... cĂ©libataire !S'attendant naturellement Ă ce qu'on l'applaudisse, il balaya l'assemblĂ©e de son regard verdĂątre et vitreux puis, dans l'Ă©lan du moment et s'Ă©tant emparĂ© du micro, se mit Ă chanter la chanson qui suivait d'une voix Ă©raillĂ©e, contrastant avec celle que l'on avait ouĂŻ avant l'arrivĂ©e de Keith. InvitĂ©InvitĂ© Sujet Re Rien ne dure au-dessus de la ceinture~ [PV. Keith ] Lun 3 DĂ©c - 2344 Les effluves dĂ©sagrĂ©ables de lâalcool et dâune cigarette mal Ă©teinte vinrent chatouiller lâodorat dâHarmony. Câen Ă©tait indignant, dĂ©solant, et en un sens câĂ©tait la vĂ©ritĂ© crue. Cette soirĂ©e nâĂ©tait faite que dans le seul et unique but de profiter de boissons quâils auraient pour moins cher que dâordinaire, pour des Ă©changes de cigarettes dont personne nâaurait cure, pour se plonger un peu plus dans la dĂ©cadence qui dĂ©signait dâores et dĂ©jĂ la jeunesse actuelle. Au fond, personne dans cette salle ne se souciait de savoir si oui ou non untel avait une sĆur ou si un autre jouait de la guitare ou de la flĂ»te. LâintĂ©rĂȘt nâĂ©tait que charnel, et la jeune mĂ©tissĂ©e avait pu lâapprendre Ă ses dĂ©pens lorsquâelle avait dĂ» repousser gentiment un Ă©tudiant Ă lâhaleine aussi forte que celle dâun alcoolique traĂźnant les rues. Il Ă©tait mignon⊠Dommage que son destin en tant que futur dĂ©pressif seul soit dĂ©jĂ entiĂšrement tracĂ©. Bien Ă©videmment, il ne fĂ»t pas seul pour bien longtemps, ayant rĂ©ussi Ă attraper -entre deux bouteilles de biĂšre- une rousse sulfureuse qui passait par lĂ . CâĂ©tait Ă la limite du lamentable, et Harmony sentĂźt son cĆur se serrer lorsquâelle constata quâelle portait un certain sentiment de pitiĂ© envers ses propres amies. Un lĂ©ger gloussement de la part de lâune dâentre elles arracha lâadolescente Ă ses pensĂ©es aberrantes et elle riva doucement ses yeux dâun gris sombre âen raison de lâĂ©clairage puissant de la salle- sur cette derniĂšre, dont la main de son compagnon pour la soirĂ©e demeurait dĂ©jĂ sur sa elle dĂ©tourna la tĂȘte, favorisant de reporter son attention sur la dĂ©coration peu coquette de la piĂšce. Le parquet du sol Ă©tait vaguement abĂźmĂ© et perdait ses couleurs Ă certains recoins en raison du vernis qui sâeffritait et le plus dĂ©sastreux se situait certainement sous le canapĂ© d'angle dans lequel ils Ă©taient autour dâune modeste table Ă moitiĂ© pleine de cadavre de canettes de biĂšres et de sodas. La peinture saumon des murs sâĂ©claircissait ou se dĂ©collait Ă certains endroits, ne laissant derriĂšre elle que de vagues traces dâun vieux beige dĂ©colorĂ©. Une ampoule dâun blanc aveuglant Ă©tait fixĂ©e au mur au-dessus du canapĂ©, entourĂ©e dâun abat-jour qui semblait autrefois ĂȘtre une fleur dâune Ă©lĂ©gante couleur orangĂ©e dĂ©sormais Ă©crasĂ©e par la poussiĂšre. En somme ce nâĂ©tait pas pittoresque mais il lui fallait sâavouer que le luxe des lieux nâĂ©galisait pas avec les vĂȘtements Kaporal, Gucci, Dolce&Gabbana, et autres grandes marques qui se profilaient sous ses yeux. Elle nây Ă©tait pas forcĂ©ment Ă son aise, en tant que nouvelle riche », puisque ses parents nâĂ©taient arrivĂ©s en France que grĂące Ă une soudaine promotion de son pĂšre bien quâil restĂąt assez vĂ©nal et avare. Harmony nâĂ©tait quâune parvenue aprĂšs tout, et elle nâĂ©tait ici aujourdâhui quâen raison de la richesse toute fraĂźche de ses gĂ©niteurs. En un sens elle leur devait tout. Sa popularitĂ©, son cercles dâamis âsi du moins on pouvait considĂ©rer cela comme tel- et Ă©galement ses chances de se rapprocher de ce garçon qui lâavait poussĂ©e jusquâici. Keith Trevillon. Le simple fait de lâapercevoir lui avait longtemps fait tourner la tĂȘte sans quâelle nâose pourtant aller lui adresser la parole. Il lâeffrayait, lui semblait inaccessible, impossible Ă capturer ». Et câĂ©tait ce qui lâattirait le plus, chez lui. Booooon, faudrait peut-ĂȘtre le commencer ce karaokĂ©, nan ? » La mĂ©tissĂ©e posa son regard sur le jeune homme ayant fraĂźchement pris la parole. Hah, lâalcoolique de tout Ă lâheure. Reposant sa canette de soda sur la table, Harmony passa vaguement sa main dans ses cheveux pour les dĂ©gager de son Ă©paule, attendant patiemment la suite des Ă©vĂšnements. La premiĂšre Ă se proposer fĂ»t la jeune fille lâayant prĂ©sentĂ©e comme Ă©tant Serena van der Woodsen lors de son arrivĂ©e, une dĂ©nommĂ©e Yuna. Nouvellement dĂ©bridĂ©e, elle avait fait colorer ses cheveux dâun blond platine tirant sur le blanc pour ressembler Ă une amĂ©ricaine remarquablement Ă©trange -quâelle avait vue dans un clip sur MTV- et portait mĂȘme des lentilles dâun bleu profond dĂ©sormais, pour mieux lui ressembler. CâĂ©tait affligeant Ă voir, mais au fond Harmony nâavait aucunement son mot Ă dire, puisquâelle rejetait elle-mĂȘme ce quâelle Ă©tait Ă la base uniquement pour plaire Ă un garçon qui ne la regarderait potentiellement jamais. Mujaki waraenai kono karamiai ~ ! »Une lĂ©gĂšre grimace dĂ©forma le visage de poupĂ©e de lâĂ©cossaise Ă lâentente de la voix de la jeune femme. Elle ne chantait pas spĂ©cialement mal, mais les tons de ses cordes vocales ne jouaient pas non plus en son avantage. Tirant sur de lâĂ©raillĂ© purement bas, son chant semblait sortir dĂ©sespĂ©rĂ©ment faux et mĂȘme un sourd se serait rendu compte du fait quâelle appuyait exagĂ©rĂ©ment sur sa voix. Pourtant, cela nâempĂȘcha pas les quelques personnes prĂ©sentes de lâacclamer haut et fort, sans aucune retenue, et une deuxiĂšme chanson lui fĂ»t mĂȘme demandĂ©e. Harmony prĂ©fĂ©ra dĂ©tourner son attention de cette cacophonie lorsquâelle vĂźt le nom Unmei no Hito » apparaĂźtre en lettres capitales et vertes sur lâĂ©cran. Distraitement, elle balada ses yeux sur les quelques personnes prĂ©sentes, essayant de mettre un nom sur ceux qui sâĂ©taient prĂ©sentĂ©, mais rien nây faisait. Elle ne se souvenait que de lâalcoolique, Denvey Fry ou une appellation quelconque y ressemblant Ă peu de choses prĂšs, les autres lui Ă©chappaient tout bonnement. En un sens ce nâĂ©tait pas comme si elle aurait la chance de les revoir un Yuna eĂ»t terminĂ© la dĂ©formation effroyable de cette sublime chanson de Fujita Maiko quâelle avait entamĂ©e, Harmony vĂźt une main dĂ©licatement manucurĂ©e sâinfiltrer dans son champ de vision et Ă peine eĂ»t-elle le temps de relever les yeux vers la blonde que celle-ci lui lança un sourire Ă©blouissant en piaillant Ă ton tour ! Tu nâas pas beaucoup participĂ© Ă la soirĂ©e, alors fais-le maintenant ! »La mĂ©tissĂ©e papillonna des cils, fixa un moment la jeune femme et secoua finalement la tĂȘte avec insistance. Il Ă©tait hors de question quâelle approche de prĂšs ou de loin ses lĂšvres du micro que Yuna lui tendait. Du moins pensa-t-elle ainsi jusquâĂ ce que Denvey âelle avait un mal fou Ă retenir son nom- vienne la sortir du canapĂ© en la tirant dĂ©licatement par le poignet pour la placer sur lâestrade. Serrant le micro contre son cĆur, elle les regarda tous un moment, le myocarde soudainement accĂ©lĂ©rĂ©, et soupira finalement en choisissant sa chanson sur le vieil Ă©cran en mini-cristaux prĂšs dâelle. Et elle le regretta instantanĂ©ment lorsque les premiĂšres notes rĂ©sonnĂšrent dans la piĂšce. Pourtant, elle ne se dĂ©monta pas, rapprochant lentement le microphone de ses lĂšvres pour y laisser sa voix se glisser librement. Sâentendre chanter aussi fort lui procura une sensation Ă©trange durant quelques secondes mais le reste se fĂźt avec une aisance telle que le fait de chanter devant autant dâinconnus lui sembla presque naturel. Rapidement, Harmony laissa ses paupiĂšres voiler ses iris grisĂątres, ses longs cils accentuĂ©s par une touche discrĂšte de mascara caressant ses pommettes. Et lorsquâelle les rouvrĂźt, la rousse posĂ©e sur les genoux de Denvey se mĂźt Ă pleurer de maniĂšre exagĂ©rĂ©e et ridicule tandis que ce dernier passait doucement ses bras autour dâelle pour tenter maladroitement de la consoler. Chante-nous-en une autre ! » sâĂ©cria un petit blond au visage un peu rond, sans oublier de lui offrir un clin dâĆil peu discret et aucunement digne du plus pathĂ©tique des lâĂ©cosso-vietnamienne ne pĂ»t que lui sourire et son choix se porta ensuite sur lâOST dâun de ses jeux vidĂ©o favoris. Une fois de plus, elle ne pĂ»t que se laisser emporter par la musique, accordant toute lâĂ©motion que nĂ©cessitait cette chanson Ă sa voix et en vĂźnt mĂȘme Ă oublier les personnes prĂ©sentes lorsque le rideau de ses paupiĂšres -colorĂ©es dâun discret effet smooky eyes- voila ses iris Ă nouveau. Ses performances nâĂ©galaient Ă©videmment pas la chanteuse originale de cette merveilleuse chanson, mais sa voix non plus nâĂ©taient pas Ă plaindre, et lorsquâelle eĂ»t fini, la voix qui rĂ©sonna soudainement dans la salle -jusquâĂ prĂ©sent silencieuse en dehors de ses quelques minutes dâabsence mentale- manqua presque de lui faire lĂącher son micro. Surprise, elle posa instantanĂ©ment son regard sur le nouveau venu et son cĆur rata un bon nombre de battements, quâelle cessa de compter aprĂšs le cinquiĂšme. La premiĂšre interrogation traversant son esprit fĂ»t interrompue par Dendey, qui prĂźt la parole pour prĂ©senter le nouvel arrivant quâelle ne connaissait pourtant que trop bien, et une vague de soulagement se rĂ©pandĂźt en elle lorsque le mot cĂ©libataire » sortĂźt des lĂšvres de lâalcoolique pour Ă©noncer la prĂ©sentation de⊠Keith. Elle aima pourtant moins le regard gourmand que lui lança la rousse sulfureuse auparavant posĂ©e sur les genoux de celui qui lui prĂźt le micro des mains, et Harmony crĂ»t plus prudent de quitter lâestrade Ă toute vitesse alors quâil entamait la chanson suivante dâune voix terriblement destructrice pour ses pauvres oreilles. Lâalcool ne jouait pas en sa faveur, fine grimace dĂ©formant son joli visage, elle posa son attention sur Keith, installĂ© Ă quelques places dâelle et ne pĂ»t sâempĂȘcher de sourire bĂȘtement mais discrĂštement Ă la vue de son T-Shirt. Free » ? Evidemment quâelle lâĂ©tait, et elle ne se rĂ©servait que pour lui, mĂȘme si elle aimait mieux quâil Ă©vite de le savoir. Et elle se serait longtemps adonnĂ©e Ă la contemplation du garçon si seulement un petit toc » sur la porte n'Ă©tait pas venu la rappeler Ă l'ordre. Constatant lâĂ©tat pitoyable des autres, elle se releva en poussant un lĂ©ger soupir, noua ses cheveux en un chignon nĂ©gligĂ© et alla ouvrir au jeune adolescent dâordinaire Ă lâentrĂ©e du karaokĂ©. Ce dernier la toisa de haut en bas et elle ravala une moue vaguement dĂ©goĂ»tĂ©e lorsquâil lui offrĂźt un sourire timide en lui tendant une bouteille dâalcool, que la jeune femme saisĂźt rapidement en envisageant de refermer la porte mais ce dernier la bloqua dĂ©licatement sans la lĂącher des yeux. Hum... Salut... Je m'appelle Kenji et dĂšs la seconde oĂč je t'ai vu... Je- J'ai tout de suite accrochĂ©. T- Tu... Tu as un tĂ©lĂ©phone ? On pourrait s- se rappeler... Si tu veux ? »Harmony prĂźt une soudaine teinte livide, resserrant instantanĂ©ment ses doigts sur la clinche de la porte en essayant encore de la pousser, le regard fuyant, alors quâelle marmonnait dâune voix maladroite Eh ? Euh⊠Mh⊠EnâŠchantĂ©e, Kenji⊠Je⊠»Nâimporte qui lâaurait remarquĂ©. Son seul dĂ©sir Ă©tait de lui faire comprendre quâelle nâavait pas accrochĂ©, elle, quâil ne lui plaisait pas spĂ©cialement, et que pour rien au monde elle ne lui aurait donnĂ© son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. Sauf quâelle ne faisait pas partie de ces filles rembarrant les autres avec une aisance quasi naturelle, et il ne lui facilitait pas la tĂąche avec lâair suppliant qui tirait doucement les traits de son visage. Ăcoute, disons que jeâ⊠»Elle sâarrĂȘta soudainement, arrachĂ©e Ă son bafouillage mal assurĂ© par une certaine personne. Et en relevant la tĂȘte, ses lĂšvres sâentrouvrirent et elle prĂźt une lĂ©gĂšre teinte rosĂ©e. Elle se serait attendue Ă tout, mais pas à ça. InvitĂ©InvitĂ© Sujet Re Rien ne dure au-dessus de la ceinture~ [PV. Keith ] Dim 30 DĂ©c - 1843 Comme Keith l'avait pensĂ© en venant, les relents d'une soirĂ©e bien entamĂ©e et le brouhaha qui les accompagnait lui vrillaient dĂ©jĂ l'esprit, lui faisant mĂȘme prĂ©fĂ©rer la dangereuse quiĂ©tude d'une ruelle sombre. Ă l'intĂ©rieur, la chaleur asphyxiante qui y rĂ©gnait nous obligeait Ă consommer sur place, expliquant ainsi le profit que faisait le karaokĂ© alors qu'au-dehors, la tempĂ©rature baissait au fur et Ă mesure que la nuit s'Ă©tendait. Quand Denver le prĂ©senta suite Ă son entrĂ©e â moins discrĂšte qu'il ne l'aurait imaginĂ© â, les rumeurs railleuse se turent nettement et toutes les tĂȘtes se tournĂšrent de nouveau vers lui, dans un mĂȘme mouvement bĂȘte pour le dĂ©visager. Sans lever la sienne et observant toujours son compĂšre fictif lui faisant innocemment la conversation, le jeune homme sentit dans son dos divers sentiments la jalousie, le dĂ©sir, la haine et... l'admiration ? Il n'en Ă©tait pas sĂ»r mais, Ă l'instar d'un doigt aguicheur traçant son chemin ardent, quelque chose s'insinua sur son T-shirt dissimulĂ© et s'y attarda quelques temps avant de disparaĂźtre. Quand Keith se souvint alors de ce qui le revĂȘtait, il esquissa un petit sourire en coin et parut se moquer de sa propre imagination bien qu'il n'avait absolument rien rĂȘvĂ©.â Keith, tu m'Ă©coutes ? demanda Toby alors qu'il venait de remarquer la nervositĂ© de son bien qu'affichant un sourire amusĂ©, le jeune homme semblait tout de mĂȘme un brin crispĂ© dans son allure mollassonne et observait l'Ă©tat des lieux d'un Ćil plus sĂ©vĂšre que lorsqu'il Ă©tait derriĂšre la porte insonorisĂ©e. Les projecteurs » suspendus au-dessus d'eux â si on pouvait appeler cela ainsi â lui firent rapidement enlever son cardigan en laine, rĂ©vĂ©lant Ă©hontĂ©ment son T-shirt provocateur pendant que les ressorts du canapĂ© sur lequel il Ă©tait assis lui rappelait avec ironie les fakirs tranquillement installĂ©s sur une planche de clous.â Oui, j't'Ă©coute, marmonna Keith en balayant toujours la piĂšce du regard. DĂ©solĂ©, j'suis juste pas Ă l' Ă cette rĂ©ponse vaguement assurĂ©e, Toby prĂȘta Ă son tour attention au nouveau dĂ©cor environnant et constata avec une horreur identique que tout n'Ă©tait pas aussi luxueux qu'il ne l'avait pensĂ©. Les riches camarades qui, d'aprĂšs l'opinion qu'il s'Ă©tait forgĂ© d'eux, Ă©taient censĂ©s suivre une Ă©tiquette Ă la fois Ă©lĂ©gante et stricte, se trouvaient dĂ©jĂ ĂȘtre amochĂ©s aprĂšs seulement une heure passĂ©e et lui faisait amĂšrement regretter d'ĂȘtre venu Ă la soirĂ©e. D'ailleurs, la pathĂ©tique scĂ©nette qui se jouait Ă sa droite ne faisait qu'accentuer son amertume, lui offrant une belle vue sur la dĂ©cadence d'une jeunesse corrompue. En effet, il avait rapidement remarquĂ© deux membres isolĂ©s du groupe â une blonde sulfureuse, visiblement reine de la dĂ©bauche mĂȘlĂ©e Ă un brun ressemblant comme deux gouttes d'eau au timide et innocent Ken Dravick â s'embrassant et se caressant sans retenue tandis qu'un autre n'en perdait pas une goutte, les filmant et les encourageant autant qu'il le pouvait. Ă cela Ă©videmment, Keith sentit un violent haut-le-cĆur le prendre avant de vivement s'esquiver, se remĂ©morant avec dĂ©goĂ»t la devise Ă©phĂ©mĂšre des jeunes gens de sa gĂ©nĂ©ration Sex 'n' drugs. Il ne comprenait pas et ne comprendrait sĂ»rement jamais l'engouement que tĂ©moignait les uns et les autres Ă agir ainsi, comme des moutons dĂ©sabusĂ©s faisant semblant de profiter de la vie alors qu'en vĂ©ritĂ©, tout ceci n'Ă©tait que le rĂ©sultat d'une politique impropre. De plus, son malaise s'intensifia encore quand il s'aperçut que la ravissante fille qui semblait ĂȘtre la seule sobre et normale » dans le lot se faisait draguer par l'espĂšce de caissier pivoine du karaokĂ© et affichait un air embarrassĂ©, ayant apparemment quelques difficultĂ©s Ă s'en dĂ©barrasser. Sans vraiment le vouloir, il entendit par dessus le vacarme tonitruant que seule la voix de Denver Ă©tait capable d'accomplir, quelques bribes de leur conversation et faillit rire Ă gorge dĂ©ployĂ©e de la maniĂšre dont les choses Ă©taient tournĂ©es â Salut... M'appelle Kenji... Tout de suite accrochĂ©... Se rappeler... Si tu veux ?Avide de savoir comment rĂ©agissait la jeune fille malgrĂ© le fait qu'il venait tout juste de blĂąmer le comportement semblable de ses confrĂšres, il jeta un rapide coup d'Ćil amusĂ© vers la brune qui lui faisait face et remarqua son teint blafard qui s'accentuait avec la lumiĂšre Ă©blouissante des ampoules. Son visage, il y a un instant radieux, exprimait le besoin express d'une aide quelconque et son attitude hĂ©sitante ainsi que le lĂ©ger mouvement de recul qu'elle eut fit bien comprendre que l'aubaine que Keith avait attendu se prĂ©sentait. Et puis, sentant de nouveau le remord poindre Ă cette vision, il soupira presque de lassitude, comme s'il avait toujours eu cette mĂȘme habitude de sauver les demoiselles en dĂ©tresse avant de se lever nonchalamment de son siĂšge â non sans ĂȘtre Ă la fois soulagĂ© â pour se diriger vers eux.â Ăcoute, disons que je-...Lorsqu'il fut arrivĂ© Ă une certaine distance du couple, il passa un bras protecteur et dissuasif au-dessus des Ă©paules de la dĂ©licate belle â moins frĂȘle qu'il ne l'aurait pensĂ© â et lança d'un ton assez familier, comme s'il avait toujours Ă©tait proche d'elle â Alors, qu'est-ce qu'il se passe ici ? T'en prends du temps pour simplement prendre l'alcool, est-ce qu'il y a un problĂšme... Honey ?Il se mordilla imperceptiblement les lĂšvres, se retenant de rire ou se maudissant de l'avoir appelĂ©e de cette façon et fit tout de suite aprĂšs rencontrer l'Ă©meraude de ses prunelles avec l'acier de sa partenaire de jeu [1], voulant garder le peu de son sĂ©rieux par ce geste. Toutefois, tout le contraire se passa. L'instant ne dura qu'une fraction de seconde mais, cela lui suffit pour croire perdre pied dans le contraste Ă©vident de sa voix chaleureuse et son regard emprunt d'une douleur voilĂ©e. Sur le moment, son attention instable se perdit dans un flot de questions qu'il se posa et lui fit mĂȘme penser apercevoir un dĂ©but d'Ă©tincelle, si ce n'est que Kenji l'extirpa de sa rĂ©flexion.â Euh... Non, enfin... Je... Merci, au revoir, bredouilla-t-il en prenant les jambes Ă son cou, toute forme de courage comĂ©die de Keith ayant eut l'effet escomptĂ©, le jeune homme arrĂȘta aussitĂŽt son jeu d'acteur et contempla le rĂ©sultat de son tour assez simplet, oubliant assez vite la position dans laquelle il se trouvait. C'est passĂ© l'euphorie de la rĂ©ussite qu'il constata finalement le tĂȘte-Ă -tĂȘte avec Mademoiselle Honey, bras grossiĂšrement sur son Ă©paule et d'une proximitĂ© sĂ»rement dĂ©rangeante pour elle. De ce fait, sans Ă©changer une parole de plus, il reprit promptement son bras, Ă l'instar d'une brĂ»lure le dĂ©vorant et se racla briĂšvement la gorge, pensant que son rĂŽle de preux chevalier avait pris fin. Cependant, partir immĂ©diatement aprĂšs lui avoir fait fuir un Ă©ventuel prĂ©tendant semblait tout Ă fait inconcevable puisqu'il Ă©tait inĂ©vitable qu'ils se remettent ensuite Ă discuter ensemble, Ă©tant les deux seuls Ă ne pas ĂȘtre casĂ©s. Sur ces entrefaites, Keith passa une main distraite dans sa chevelure mordorĂ©e et indocile, se gratta la nuque d'un air penaud et dĂ©cida d'engager la discussion, nonobstant son manque de paroles imminent, le tapage importun de leurs condisciples respectifs et son trouble naissant face Ă cette situation singuliĂšre. Il se devait du moins s'excuser pour son attitude vulgaire envers elle et son intrusion soudaine.â DĂ©solĂ© pour mon bras et... Comment je t'ai appelĂ©. Tu t'appelles comment au fait ? Ce n'est surtout pas Honey, hein ?, rit-il doucement, retrouvant dĂ©jĂ un peu d' grelots tintĂšrent de nouveau et Toby apparut sur le pas de la porte, un sourire goguenard aux lĂšvres. Ă vrai dire, celui-ci avait toujours Ă©tĂ© lĂ , comme le spectateur d'une ouverture de chapitre captivant et se moquait narquoisement de son ami de chair, semblant ravi et vraiment impatient de la suite des Ă©vĂ©nements. Le fait qu'il eut pris l'initiative de lui parler le rĂ©jouissait amplement et lui prouvait par la mĂȘme occasion, qu'il n'avait plus tellement besoin de lui Ă prĂ©sent. Quant Ă la jeune fille, Toby ne voyait pas une once de mĂ©chancetĂ© en elle et ne croyait pas qu'elle pouvait ĂȘtre l'auteure d'une mĂ©diocre vilenie, alors pourquoi ne pas tenter une petite aventure ? AprĂšs tout, mieux valait regretter ce que l'on avait fait plutĂŽt que ce que l'on n'avait pas fait.[1] Partenaire de jeu pas de connotation sexuelle, partenaire de jeu de scĂšne. InvitĂ©InvitĂ© Sujet Re Rien ne dure au-dessus de la ceinture~ [PV. Keith ] Mar 4 Juin - 2304 Alors, qu'est-ce qu'il se passe ici ? T'en prends du temps pour simplement prendre l'alcool, est-ce qu'il y a un problĂšme... Honey ? »Le myocarde de la jeune femme prĂźt un rythme dĂ©sordonnĂ© lâespace de quelques secondes. Papillonnant des cils de par sa surprise, elle leva son regard dâun gris intense bien que clair sur le nouveau venu. Et le rouge lui monta violemment aux joues, tandis quâune nuĂ©e de papillons organisaient un ballet effrĂ©nĂ© au cĆur mĂȘme de ses entrailles. Elle entrouvrĂźt les lĂšvres, prĂȘte Ă rĂ©pliquer un âŠEh ? » qui lui aurait coĂ»tĂ© une descente assez violente dans lâestime du garçon prĂšs dâelle, mais fĂ»t coupĂ©e de justesse par le dĂ©nommĂ© Kenji et sa rĂ©plique dâune incertitude remarquable. Euh... Non, enfin... Je... Merci, au revoir. »Harmony ne prĂźt mĂȘme pas la peine de lui rĂ©pondre. Elle nây arriva surtout pas Ă vrai dire, absorbĂ©e par la paire dâĂ©meraudes verts plongĂ©s dans lâocĂ©an pĂąle de ses yeux. Aucun mot ne voulĂ»t sâĂ©chapper de sa gorge serrĂ©e, et son corps entiĂšrement paralysĂ© ne lâaida pas plus Ă exprimer le moindre Merci. ». Keith Trevillon. Ce garçon pour qui elle avait troquĂ© ses vieux joggings contre des slims et des shorts tendances sans mĂȘme le connaĂźtre. VoilĂ quâil venait de lâarracher Ă une possible vingtaine de minutes de discussion Ă sens unique en compagnie dâun adolescent mal assurĂ© et obstinĂ© qui ne lâaurait certainement pas lĂąchĂ©e avant dâavoir son numĂ©ro. DĂ©solĂ© pour mon bras et... Comment je t'ai appelĂ©. Tu t'appelles comment au fait ? Ce n'est surtout pas Honey, hein ? »Ah, Ă©videmment. Il fallait bien que le rĂȘve prenne fin Ă un moment ou Ă un autre. Et la façon assezâŠRapide et brutale » dont tout ceci sâarrĂȘta extirpa la mĂ©tissĂ©e de sa dĂ©rive mentale et câest en rougissant de plus belle et en secouant la tĂȘte activement quâelle rĂ©pondĂźt suite Ă un rire nerveux Oh⊠Euh, ne tâinquiĂšte pas. Il ne mâintĂ©ressait pas spĂ©cialement, de toute maniĂšre. »Elle inspira un grand coup, sans rĂ©elle discrĂ©tion, puisque de toutes maniĂšres, les couleurs vives installĂ©es sur ses joues parlaient bien assez pour elles. GĂ©nial, se donner autant de mal pour finalement flancher face Ă lâobjectif final. Bon, soit, il nâavait fait que lâaider, mais sâil avait Ă©tĂ© sĂ©rieux, son cĆur nâaurait pas tenu le coup. Absolument pas. Et en un sens, elle prĂ©fĂ©rait bien mieux avoir honte de son Ă©tat actuel que de se sentir frustrĂ©e dâĂȘtre tombĂ©e dans les pommes suite Ă une entreprise un peu trop⊠Directe de la part du jeune Ă©phĂšbe. Je mâappelle Harmony et non pas Honey, heureusement. La situation mâaurait semblĂ©e bien plus⊠Eum⊠-Elle marqua une pause, se mord
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